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Test Samsung Galaxy Z Flip 5 : la bonne formule

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Le Galaxy Z Flip 5, attendu de pied ferme par un marché de plus en plus friand de smartphones pliants au format clapet, apporte un souffle nouveau à la gamme de Samsung. Le terminal lui apporte en effet des nouveautés telles qu’une charnière en forme de goutte d’eau, dont l’avantage tient à ce qu’elle permet au terminal de se fermer complètement, sans espace visible.Vous apprécierez également le nouvel écran externe, bien plus grand que celui du Galaxy Z Flip 4.

Le smartphone propose du reste une fiche technique dans la continuité de son prédécesseur : son écran intérieur conserve une diagonale de 6,7 pouces, mais promet une luminosité accrue, sa puce Snapdragon passe à la génération 8 Gen 2 et son bloc photo, comme sa batterie, affichent des caractéristiques identiques à celles du Z Flip 4.

Côté prix, comptez 1 199 € pour sa version la moins onéreuse (8/256 Go), soit 30 € de plus que le Galaxy Z Flip 4 à sa sortie, dans une configuration similaire. Ce dernier avait l’avantage d’être également décliné en 8/128 Go, à 1 109 €. Le Galaxy Z Flip 5, un peu plus cher donc, doit convaincre de sa pertinence face au Galaxy Z Flip 4 auquel il succède, mais aussi devant le Motorola Razr 40 Ultra, voire le Huawei P50 Pocket. Le Find N2 Flip d’Oppo, qui aurait pu s’imposer comme alternative intéressante au nouveau venu de Samsung, n’est quant à lui plus commercialisé sur le marché hexagonal.

Note de la rédaction: 5 sur 5

Ergonomie et design

Plusieurs innovations permettent au Z Flip 5 de gagner en modernité. La première tient à sa charnière : le smartphone adopte un modèle en forme de goutte d’eau qui lui permet de se fermer entièrement, sans l’espace que l’on pouvait observer sur les précédentes générations livrées par Samsung. C’est une bonne nouvelle, puisque l’appareil est désormais capable d’afficher une épaisseur de 15,1 mm lorsqu’il est plié, en toutes parts, quand le Z Flip 4 mesurait entre 15,9 et 17,1 mm d’épaisseur. Cette charnière en forme de goutte d’eau, qui apparaît tardivement chez le Coréen, alors même que ses concurrents la proposent sur leurs terminaux aux formats clapet et livre, lui a donné du fil à retordre, puisqu’il s’agissait pour lui de proposer sur cette génération de mobiles une certification IPx8 à laquelle il a habitué sa clientèle. Bonne nouvelle, donc, le smartphone reste certifié résistant aux immersions dans l’eau.

Le reste de son châssis est composé d’aluminium Armor, son écran externe est protégé par une vitre Gorilla Glass Victus 2 (Victus+ sur le Z Flip 4), et son poids se maintient à 187 grammes. Ses dimensions, une fois déplié, varient à peine : il mesure 165,1 x 71,9 x 6,9 mm, grâce à son ratio d’écran étiré (165,2 x 71,9 x 6,9 mm pour le Z Flip 4), et 85,1 x 71,9 x 15,1 mm lorsqu’il est fermé (84,9 x 71,9 mm pour le Flip 4) ; sa nouvelle charnière ajoute donc un petit millimètre à l’appareil une fois replié.

La seconde nouveauté à retenir du smartphone tient à son écran externe. Exit la dalle de 1,9 pouces présente sur le Flip 4, place à une dalle Amoled de 3,4 pouces, avec une large encoche entourant un double module photo, semblable à celui du Flip 4. L’effet est bien évidemment réussi.

Pour le reste, rien ne change vraiment. L’écran intérieur, en p-Oled (Polymer Organic Light Emitted Dynamic), conserve la même pliure assez sensible, surtout face à la concurrence actuelle, qui est parvenue à atténuer le renflement au milieu des dalles pliantes. Si l’on excepte ce point, on note des bordures fines (il occupe 85,86 % de l’espace disponible), et un poinçon pour accueillir un appareil photo intérieur. Le lecteur d’empreintes digitales ne déménage pas : il reste situé sur la touche d’allumage du smartphone, à côté de la barre de réglage du volume.

La pliure centrale reste visible.

Les Numériques

La connectique ne change pas : un port USB-C, compatible avec la charge à 25 W, reste de la partie. L’audio est néanmoins servi par une connectivité Bluetooth 5.3 (5.2 sur le Flip 4), et on note le support du wifi 6E sur le nouveau smartphone.

Ajoutons enfin que le dos du Flip 5 est similaire à celui du Flip 4, et reste plat, mais que Samsung a opté pour une finition brillante, qui accroche un peu les traces de doigts – pour un aspect mat, il faut se tourner vers des éditions exclusives à la boutique en ligne de Samsung… Quoi qu’il en soit, on apprécie l’apparition de nouveaux coloris, vert d’eau et crème, qui s’ajoutent aux plus traditionnels graphite et lavande.

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Note de la rédaction: 5 sur 5

Écran

L’écran intérieur du Galaxy Z Flip 5 est assez semblable en apparence à celui du Z Flip 4, dans la mesure où adopte la même technologie p-Oled, où il conserve la même pliure et la même diagonale de 6,7 pouces. Sa résolution se maintient à 425 pp, son taux de rafraîchissement varie entre 1 et 120 Hz ; bref, sur le papier, les changements semblent minces.

S’il faut chercher une nouveauté, c’est du côté de la luminosité maximale de cette dalle, donnée qui contribue à la bonne lisibilité des écrans lorsque les smartphones sont utilisés en extérieur. Sur le Z Flip 5, elle atteint tout de même 1 302 cd/m2, soit une des valeurs les plus élevées de notre comparatif. Non seulement cette luminosité est élevée, ce qui autorise la consultation de cet écran en extérieur, mais la réflectance de ladite dalle est faible, à seulement 28,51 %. Le confort d’usage est donc là, même par grand soleil. On note aussi qu’il est possible de descendre jusqu’à 0,995 cd/m2, pour utiliser le smartphone dans l’obscurité sans toutefois agresser ses mirettes.

Précisons ici que Samsung annonce une luminosité maximale de 1 750 cd/m2 : cela vaut pour l’affichage de contenus HDR, qui nous ont permis d’atteindre pour notre part 1 588 cd/m2. C’est déjà beaucoup.

La calibration de l’écran interne du Z Flip 5 est assez semblable à celle de son prédécesseur. Deux modes sont proposés : Vif, proposé par défaut, et qui se traduit par un deltaE légèrement élevé (3,2), mais moins que celui du Z Flip 4, témoignant de quelques dérives colorimétrique. La température des couleurs se fait toutefois moins froide que l’an dernier, puisque nous avons mesuré 6 996 K sous nos sondes, contre 7 146 K sur le Flip 4. En optant pour l’affichage “Naturel”, la température s’approche davantage des 6 500 K qui constituent la valeur de référence, avec 6 356 K (les couleurs sont légèrement chaudes), contre 6 756 K pour son devancier. Le deltaE baisse au passage à 1,8. Oled oblige, le contraste est quasi infini, et le temps de rémanence nul. Nous avons mesuré un retard tactile de 77 ms, dans le sillage des 78 ms relevés sur le Flip 4.

Un mot sur l’écran externe (Cover Screen) du Z Flip 5, une dalle Amoled qui affiche pour sa part 720 x 748 pixels sur une diagonale de 3,4 pouces, pour une résolution de 306 ppp. Samsung annonce 1 600 cd/m2 en pic, ce que nous n’avons pas pu atteindre. Nous avons tout de même mesuré 929 cd/m2, ce qui reste une valeur excellente. Et c’est heureux, puisque cet écran est fortement sujet aux reflets : nous avons mesuré une réflectance de 68,5 %, cet bien en deçà de celui du Motorola Razr 40 Ultra, mais tout de même notable.

Précisons que côté calibration, les couleurs sont relativement justes (6 264 K en mode Naturel, 6 786 K en mode Vif, mais avec des dérives marquées dans ce dernier mode (deltaE de 5,3 en mode Vif, et de 3,2 en mode Naturel). Dans la mesure où cet écran, malgré l’optimisation de Netflix dès le lancement du smartphone, ne semble pas réellement fait pour le visionnage de vidéos, cela ne paraît pas pénalisant.

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Note de la rédaction: 4 sur 5

Performances

Doté de la même puce Snapdragon 8 Gen 2 (for Galaxy, cadencée à 3,36 GHz) que la série Galaxy S23, le Galaxy Z Flip 5 est armé pour satisfaire tant en performances graphiques que pour des usages courants. Avec ses 8 Go de mémoire vive (UFS 4.0), le smartphone récolte un indice aussi élevé que celui des Galaxy S23, et s’avère parfaitement fluide à l’usage. On remarque néanmoins une tendance à la chauffe dès que la puce est sollicitée par des usages tels que l’appareil photo.

Côté performances graphiques, le Snapdragon 8 Gen 2 n’a plus grand-chose à prouver. La puce permet au smartphone d’afficher une moyenne d’environ 124 i/s, en oscillant à l’usage entre 103 et 134 i/s. On constate tout de même que le framerate a tendance à baisser plus rapidement qu’avec la série S23, sans doute la faute à la chauffe mentionnée ci-dessus. Même au plus bas, il reste suffisamment élevé pour profiter de tous types d’applications confortablement. Et surtout, le Flip 5 se hisse au premier rang des smartphones pliants à clapet en termes de puissance.

Nos tests de performance sont réalisés avec viSer, l’application développée par la société SmartViser.

Note de la rédaction: 4 sur 5

Photo

Samsung a concentré la majorité de ses efforts sur l’écran extérieur, la charnière et, dans une moindre mesure, l’interface de son Z Flip 5, choisissant de ne pas renouveler l’intégralité de ses composants. On retrouve ainsi un module photo dorsal identique à celui du Galaxy Z Flip 4, comprenant deux capteurs de 12 mégapixels chacun. Le premier est flanqué d’une optique grand-angle (équivalente à 24 mm, f/1,8) et le second, d’un ultra grand-angle (f/2,2). Le smartphone n’atteint donc pas la polyvalence d’un Galaxy Z Fold ou d’un Galaxy S, qui tous disposent d’un module avec téléobjectif.

Module principal : 12 Mpx, f/1,8, eq. 24 mm

Motorola Razr 40 Ultra (12 Mpx)

Samsung Galaxy Z Flip 5 (12 Mpx)

Les résultats livrés par le module principal du Galaxy Z Flip 5 sont très comparables à ceux de la série Galaxy S23, et l’on repère une même tendance à légèrement surexposer les images. Malgré une définition limitée à 12 Mpx, les images bénéficient d’un piqué élevé, les textures étant plutôt bien restituées. Les couleurs manquent un peu de justesse, mais on apprécie la qualité de l’image, même en périphérie. Les qualités du Razr de Motorola sont autres : les couleurs sont plus juste, et le traitement plus doux, mais les contrastes étant moins accentués, l’image semble moins nette.

Motorola Razr 40 Ultra (12 Mpx)

Samsung Galaxy Z Flip 5 (12 Mpx)

En basse luminosité, le bruit numérique apparaît rapidement, et nuit à la lisibilité de l’image, surtout sur les pourtours de notre scène. Les détails sont en partie lissés, mais le traitement de Samsung permet de conserver les contours des petits éléments, du moins en partie.

Module ultra grand-angle : 12 Mpx, f/2,2

Motorola Razr 40 Ultra (13 Mpx)

Samsung Galaxy Z Flip 5 (12 Mpx)

Cette tendance à la surexposition se confirme à l’ultra grand-angle, où l’on repère surtout des zones sur lesquelles la mise au point est aléatoire. Si les résultats sont probants au grand-angle, ils le sont bien moins avec ce module, même de jour.

Motorola Razr 40 Ultra (13 Mpx)

Les images de nuit peinent elles aussi à convaincre, mais il faut noter que malgré des ratés logiciels (voyez la couverture du livre), les couleurs ont au moins le mérite d’être convenablement restituées, à la différence du Razr 40 Ultra.

Mode portrait, module frontal et vidéo

Samsung ne change pas la donne, qu’il s’agisse de vidéo, toujours proposée jusqu’en 4K à 60 i/s au dos, et à 30 i/s en façade (voir notre test du Galaxy Z Flip 4). Les selfies sont toujours assurés par un capteur de 10 Mpx, qui permet d’obtenir des clichés manquant certes un peu de détails, mais dont le traitement flatte les traits. Le mode portrait est lui aussi efficace. Il faut bien rappeler que grâce au mode Flex, il est possible de capturer selfies et vidéos de type vlog à l’aide des capteurs dorsaux, en utilisant le Cover Display comme moniteur ; le capteur interne a surtout de l’intérêt pour des vidéos en visio ponctuelles.

Note de la rédaction: 2 sur 5

Autonomie

Samsung a largement concentré ses efforts sur le design et l’écran externe de son Z Flip 5, conservant notamment la batterie du Z Flip 4 et même sa puissance de charge. On a donc affaire ici à un accumulateur de 3 700 mAh compatible avec une charge à 25 W, qui s’est toutefois avérée un peu plus véloce que l’an dernier. Pour une charge complète, il nous a en effet fallu 1 h 16, soit une dizaines de minutes de moins qu’avec son prédécesseur. Rappelons ici que le smartphone est livré sans bloc de charge, mais avec le câble (USB-C/USB-C) idoine. Il est également compatible avec la charge sans fil à 15 W.

La conception des smartphones pliants est soumise à des contraites d’espace qui n’autorise pas l’intégration d’accumulateurs de grande taille et limite celle de systèmes de refroidissement. Ils peinent bien souvent à assurer des autonomies rivalisant avec celle de modèles classiques, mais il faut leur concéder un point : l’usage de l’écran extérieur, qui évite d’allumer l’intégralité de la dalle pour des usages simples (contrôle musical, visualisation des notifications, etc.), permet de limiter la consommation d’énergie. Mais il reste difficile de quantifier l’économie réalisée, et nous mesurons de notre côté l’autonomie assurée par le smartphone “ouvert”. Elle s’établit, selon nos mesure, à environ 11 h 17 avant extinction. Une performance en hausse si on compare le Flip 5 au Flip 4, mais qui se situe en retrait des smartphones monobloc traditionnels, et même du Motorola Razr 40 Ultra. Dans les faits, vous pourrez atteindre la journée d’utilisation, mais risquez de tomber en panne sèche si la soirée se prolonge tard dans la nuit.

Nos tests de batterie sont automatisés par viSer, l’application développée par la société SmartViser.

Les résultats obtenus avec viSer sont issus de mesures effectuées en conditions réelles d’utilisation (appels, SMS, vidéos, lancement d’applications, navigation web…).

Note de la rédaction: 4 sur 5

Durabilité

Notre score de durabilité permet de déterminer l’aspect durable du smartphone autant pour le consommateur que pour l’environnement. Il s’appuie à la fois sur l’indice de réparabilité, des critères de durabilité (indice de protection, connecteurs standards, durée de garantie et des mises à jour…) et une évaluation des politiques RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Vous trouverez tous les détails de l’analyse dans notre article présentant le score de durabilité.

Interface & OS

Le Galaxy Z Flip 5 tourne sous Android 13 avec OneUI 5.1.1, qui permet surtout au smartphone de se distinguer par son écran externe et par son Flex Mode, qui autorise par exemple d’utiliser l’écran extérieur comme moniteur photo, ou de scinder l’écran interne en deux.

Le Cover Screen permet désormais d’accueillir des widgets (météo, chronomètre, calendrier, etc.), les notifications, dont les raccourcis qui permettent par exemple de contrôler la lecture musicale sur Spotify, Deezer et autres lecteurs ; mais aussi des applications optimisées pour son petit format. C’est là que se trouve la principale limite de l’écran : peu d’applications, au lancement du smartphone du moins, sont adaptées à cet écran. On y retrouve Google Maps, ce qui est pratique, Google Messages ou Samsung Messages (en doublon donc) avec leur clavier complet, YouTube et Netflix. Ces deux applications semblent toutefois bien moins pertinentes qu’un WhatsApp, voire un Twitter “X” ou tout simplement Chrome. Toutefois, il est possible de pallier cette limitation en passant par l’application Good Lock développée par Samsung, et qui permet d’ajouter des raccourcis vers n’importe quel type d’applications sur l’écran extérieur du smartphone ; elles ne sont toutefois pas optimisées pour son format.

Enfin, le Z Flip 5 bénéficie d’une garantie de quatre années de mises à jour logicielles et de cinq années de correctifs de sécurité.

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Points forts

Écran très lumineux.

Performances au rendez-vous.

Écran externe beaucoup plus grand.

Enfin une nouvelle charnière (et une cerfication IPx8).

Points faibles

Autonomie encore légère.

Peu de nouveautés en photo.

Pliure centrale encore marquée.

Peu d’apps optimisées pour le Cover Screen.

Conclusion

Note globale

Note de la rédaction: 4 sur 5

Comment fonctionne la notation ?

Peut-être Samsung a-t-il eu raison de prendre son temps. Car s’il a attendu 2023 pour proposer une nouvelle charnière sur ses smartphones pliants, c’est pour proposer un Galaxy Z Flip 5 au design peaufiné, et dont l’écran extérieur est un véritable atout. Le smartphone est efficace sur le terrain de l’affichage, grâce à sa luminosité accrue, à ses performances et à son écran extérieur bien plus grand. Certes, cette dalle est encore limitée, quoique l’application Good Lock permette de pallier ses limites, et son autonomie reste un peu légère. Mais en l’état, le Galaxy Z Flip 5 atteint un niveau de maturité qui le rend réellement désirable.

Source : https://www.lesnumeriques.com/telephone-portable/samsung-galaxy-z-flip-5-p73382/test.amp.html

Auteur :

Date de Publication : 2023-08-05 14:00:00

Le droit d’auteur pour le contenu syndiqué appartient à la source liée.

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