plus polyvalent, plus compact, plus cher
Au beau milieu de la saison estivale 2023, Sony lance un nouveau zoom téléobjectif pour ses hybrides plein format. Le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II a la lourde tâche de succéder à l’un des piliers de la monture E. Il bénéficie d’une formule optique renouvelée, d’une plus grande compacité et d’un autofocus a priori plus rapide. La qualité d’image et les performances sont-elles au rendez-vous ? Nous avons eu l’opportunité de tester ce nouvel objectif en avant-première pendant plusieurs semaines. Voici notre test complet du Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II.
Offre de lancement : jusqu’au 31 août, profitez d’une remise immédiate de 200 € pour l’achat simultané de l’objectif et d’un téléconvertisseur Sony. Plus d’infos en fin d’article.
Le second télézoom Sony nouvelle génération en monture E
Dévoilé en 2013 (aux côtés de l’Alpha 7), le Sony FE 70-200 mm f/4 G OSS fait toujours figure d’incontournable au sein de l’écosystème Sony E. Et pour cause : malgré son âge, ce zoom offre un très bon niveau de prestation, et est l’une des (rares) solutions abordables proposées par Sony. C’est à cet objectif que le constructeur vient apporter une descendance.
On notera également qu’il s’agit du second télézoom de 2e génération proposé par Sony – un an et demi après le lancement du Sony FE 70-200 mm f/2,8 GM OSS II.
En effet, le constructeur mène en parallèle le renouvellement de ses deux « trilogies des zooms », celle ouvrant à f/2,8 comme celle ouvrant à f/4. En conséquence, ce nouveau 70-200 mm prend place aux côtés du zoom Sony FE 20-70 mm f/4 G, lancé au début de cette année.
Concrètement, ce nouveau zoom téléobjectif vise donc à répondre aux besoins des photographes très exigeants – mais qui ne souhaitent pas acquérir la version ouvrant à f/2,8.
Au menu : une résolution supérieure, capable de supporter les capteurs les plus définis. Mais aussi une nouvelle motorisation AF, pour une réactivité optimale en toute circonstance. Sans oublier un nouveau design, qui lui permet d’être plus léger et compact que son prédécesseur.
Voici la liste complète des caractéristiques du Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II :
plage focale : 70-200 mm (équivalent 105-300 mm en APS-C)
objectif pour capteur plein format
ouverture max : f/4
ouverture min : f/22
angle de champ : 34° -12° 30′
construction optique : 19 éléments répartis en 13 groupes, dont 1 lentille asphérique, 1 lentille AA (asphérique avancée), 3 lentilles ED et 1 lentille Super ED
diaphragme : circulaire, 9 lamelles
distance minimale de mise au point : 0,26 m (à 70 mm) et 0,42 m (à 200 mm)
stabilisation d’image : oui
tropicalisation : résistant à l’eau et à la poussière
grossissement max : 0,5x sur toute la plage focale
mise au point : autofocus, motorisation XD
diamètre du filtre : ø 72 mm
dimensions : ø 82,2 x 149,0 mm (D x L)
poids : 794 g (sans collier de pied)
accessoires fournis : bouchons avant et arrière, collier de pied, pare-soleil
monture compatible : Sony E
Selon les dires de Sony, la formule optique de ce zoom profite des dernières avancées techniques. L’objectif est basé sur 19 lentilles réparties en 13 groupes – soit 2 lentilles et 2 groupes de moins que sur la 1e version. Une simplification à laquelle nous sommes peu habitués !
En revanche, l’objectif gagne (encore) en complexité, avec 1 lentille asphérique et 1 lentille AA (asphérique avancée), 3 lentilles ED (à faible dispersion) et 1 lentille Super ED. Notez aussi que les lentilles reçoivent un traitement Nano AR Coating II. Le but : lutter plus efficacement contre le flare et le ghosting. Et offrir une meilleure restitution des détails, tant pour les sujets lointains que pour ceux situés à faible distance.
En effet, l’une des « grosses » nouveautés de cette 2e version est l’arrivée d’une position Macro. Nu, l’objectif offre un rapport de grossissement 1:2, avec une distance minimale de MAP très courte :
à 70 mm : 26 cm par rapport au capteur (soit 9 cm entre la lentille frontale et le sujet)
à 200 mm : 42 cm par rapport au capteur (soit 20 cm entre la lentille frontale et le sujet).
Mieux encore, l’objectif est compatible avec les téléconvertisseurs de Sony. Avec le multiplicateur 2x, on obtient un rapport 1:1, avec une distance minimale de MAP de 45 cm (soit 20 cm entre la lentille frontale et le sujet). Et ce, sur toute la plage focale. De quoi (presque) remplacer une « vraie » optique macro – et gagner ainsi en polyvalence.
Source : Sony
Du côté du bokeh, l’ouverture constante à f/4 est assurée par un diaphragme circulaire à 9 lamelles, gage de transitions plus douces entre le sujet et l’arrière-plan.
Enfin, l’autofocus a été revu, avec 4 moteurs linéaires XD. À la clé, une mise au point 20 % plus rapide, avec une amélioration des performances en suivi lors du zoom, indique Sony. En outre, la marque indique que son nouveau zoom est capable de supporter la rafale à 30 i/s de l’Alpha 1 – là où l’AF de la 1e version plafonne à 15 i/s.
Prise en main du Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II
Le design est sans doute l’un des aspects où cet objectif se différencie le plus par rapport à son prédécesseur. En effet, le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II abandonne le gabarit à encombrement constant de son prédécesseur. À l’instar du Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM, il s’allonge en zoomant. Un moyen pour Sony d’offrir une réduction de l’encombrement à la focale la plus courte et lors du transport.
Concrètement, à 70 mm, l’objectif mesure 14,9 cm de long – contre 17,5 cm pour son illustre prédécesseur. Cependant, il s’allonge d’environ 9 cm à fond de zoom (200 mm), pour une longueur d’environ 24 cm.
Le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II aux deux focales extrêmes
Mais à ce petit jeu, Canon réussit à faire encore mieux – tant au grand angle qu’à fond de zoom ! Le RF 70-200 mm f/4 L IS USM réussit ainsi l’exploit d’afficher 12,6 cm à 70 mm (!) et 18,2 cm à 200 mm. De quoi mettre KO la concurrence – du moins sur ce point.
À gauche, le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II ; à droite, le Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM
Bon nombre de photographes apprécieront cette diminution de l’encombrement. Pour autant, les vidéastes pourraient redouter un déséquilibre des masses en zoomant. On vous rassure, l’optique est bien équilibrée. Son poids est d’ailleurs essentiellement concentré à l’arrière du fût. Ce qui rend l’objectif plus agréable à utiliser, tant à bout de bras que sur une gimbal.
Comptez d’ailleurs un poids de 794 g sur la balance – contre 840 g pour la 1e version. Couplé à un boîtier comme l’A7 IV, le duo atteint 1,4 kg. Ajoutez un objectif transstandard comme le Sony FE 20-70 mm f/4 G et vous obtenez un setup complet, ultra-polyvalent… et qui reste sous la barre des 2 kg. Notez cependant que le collier de pied (amovible) ajoute une centaine de grammes.
Du côté de la qualité de construction et des finitions, Sony ne déçoit pas. Certes, il fait l’impasse sur la finition métal de la version GM ouvrant à f/2,8, mais les matériaux utilisés inspirent largement confiance.
Sur le fût, tout de blanc vêtu (pour mieux lutter contre la chaleur), on découvre une profusion de commandes manuelles :
Autofocus O/N
Retouche du point (mode DMF) O/N
Limiteur de mise au point (Full, infini-3m, macro)
Stabilisation O/N
Mode de stabilisation (3 modes disponibles)
Sans oublier 3 boutons focus hold personnalisables. Placés à 90° sur le fût, ils sont facilement accessibles, que l’on tienne le boîtier à la verticale ou à l’horizontale. Et, en bonus, on retrouve un loquet de verrouillage du zoom.
En revanche, inutile de chercher la bague d’ouverture manuelle : il n’y en a pas ! Sony semble réserver ce dispositif à ses objectifs de la gamme G Master – et donc à la version ouvrant à f/2,8.
La bague de zoom frôle la perfection. Idéalement placée, sa course n’est ni trop dure, ni trop souple. Son amplitude de rotation est d’environ 75°. On peut ainsi passer rapidement d’une focale extrême à une autre.
Enfin, la bague de mise au point, située à l’extrémité du fût, actionne un moteur interne et ne possède pas de butée – comme la quasi-totalité des optiques pour hybrides du marché. La course « virtuelle » de la bague est de type linéaire, et permet un ajustement assez facile de la mise au point en mode manuel ou DMF.
Sony livre ainsi un objectif de très bonne facture. La réduction du poids est un excellent point ; néanmoins, l’objectif est désormais à encombrement variable. Un compromis notable, avec lequel les photographes – et surtout les vidéastes – devront composer. Pour autant, l’objectif s’avère équilibré, relativement léger, et agréable à utiliser au quotidien.
Qualité d’image du Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II
Nous avons eu l’opportunité de tester le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II en avant-première, monté sur un Sony A7R V. Un boîtier très exigeant au vu de la définition du capteur (61 Mpx). N’hésitez pas à cliquer sur chaque image pour l’afficher en plus grand.
Saint-Nom-la-Bretèche – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 94 mm, f/4,5, 1/500s, 100 ISO
Or irrégulier – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 200 mm, f/8, 1/1600s, 100 ISO
Hugo (1) – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 154 mm, f/4, 1/160s, 160 ISO
En termes de performances « brutes », le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II livre déjà un niveau de piqué très élevé à la pleine ouverture à 70 mm, avec une homogénéité parfaite dès f/5,6. De ce point de vue, l’objectif se montre très satisfaisant.
Fin de journée – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 70 mm, f/4, 1/1800s, 200 ISO
De même, la netteté à fond de zoom (200 mm) est particulièrement élevée, avec un remarquable piqué dès la pleine ouverture. Le travail d’optimisation mené par Sony semble porter ses fruits.
T’as de beaux yeux tu sais – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 200 mm, f/4,5, 1/125s, 100 ISO
C’est seulement au niveau des focales « médianes » (entre 90 et 133 mm) que l’on constate une (légère) différence de netteté entre le centre et les bords à la pleine ouverture. Ce phénomène, qui reste heureusement très discret, se résorbe en fermant le diaphragme d’un ou deux crans.
Ligne d’Auteuil – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 151 mm, f/6,3, 1/250s, 100 ISO
Sur le terrain, l’objectif livre ainsi une remarquable prestation. Les détails de la scène sont impeccablement restitués, quelle que soit la longueur focale. La résolution de l’objectif, couplée à la définition de l’A7R V, permettent d’appliquer un rognage prononcé sans réduire la qualité d’image.
Malgré un rognage très prononcé (crop 2x), la scène est parfaitement restituée. En revanche, la faible distance entre le cavalier et la foule à l’arrière-plan n’offre pas un effet très esthétique. Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 200 mm, f/4,5, 1/1800s, 100 ISO
Les différentes aberrations sont particulièrement maîtrisées. Le flare et le ghosting sont quasiment absents – sauf lorsqu’une source lumineuse de forte intensité est placée dans un angle. Auquel cas, une légère perte de contraste peut se produire, et quelques artefacts font leur apparition.
Douceur d’un soir – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 121 mm, f/4, 1/500s, 250 ISO
De même, nous sommes agréablement surpris par la gestion du vignetage. Même à pleine ouverture, l’assombrissement des coins est particulièrement discret. Même chose du côté des aberrations chromatiques, virtuellement absentes.
Obscure brillance – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 200 mm, f/5,6, 1/800s, 100 ISO
Côté starburst, l’objectif se montre très raisonnable. Le diaphragme circulaire à 9 lamelles permet d’obtenir des étoiles à 18 branches bien définies. L’effet est cependant assez discret, sauf sur l’exemple ci-dessous.
Picquet – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 76 mm, f/11, 1/80s, 160 ISO
En photographie de portrait, l’objectif offre une très bonne prestation. La restitution des tons de peau est remarquable – les nouveaux algorithmes introduits par Sony sur l’A7 IV n’y étant pas pour rien. De même, les moindres détails du sujet (pupille, cheveux, mais aussi les imperfections de la peau) sont parfaitement reproduits. À tel point que certains photographes pourraient reprocher un rendu « trop » clinique à cet objectif
Élodie – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 106 mm, f/4, 1/160s, 200 ISO
Le bokeh est globalement plaisant, avec des bulles bien rondes – avec un petit effet tournoyant. De ce point de vue, cette version f/4 est assez différente de la version f/2,8 lancée en 2021.
Hugo (2) – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 174 mm, f/4, 1/500s, 800 ISO
Le seul souci vient du flou d’arrière-plan, où les contours de certains éléments sont hélas trop prononcés. Un phénomène sans doute lié aux éléments asphériques qui, s’ils sont très bons pour accroître le piqué à 70 mm comme à 200 mm, ont un certain impact négatif sur la douceur de l’arrière-plan.
Erwan – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 200 mm, f/4, 1/1600s, 320 ISO
De leur côté, les distorsions sont très bien gérées par les corrections automatiques appliquées sur les fichiers JPEG et HEIF. Mais si l’on ouvre les RAW sur un logiciel ne gérant pas (ou pas encore) les profils de correction – comme lors de notre test – on observe une importante distorsion en coussinet… dès 100 mm.
Coussinet – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 97 mm, f/5,6, 1/640s, 100 ISO
Et cette dernière est un peu difficile à corriger au post-traitement. Un phénomène que nous avions déjà noté sur le Sony FE 20-70 mm f/4 G OSS, soit dit en passant.
Une position Macro intéressante
Comme son nom l’indique, l’une des nouveautés du Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II est certainement sa position Macro. En tirant parti de la très faible distance minimale de MAP (26 cm à 70 mm, 42 cm à 200 mm), l’objectif offre un rapport de grossissement 1:2 sur toute la plage focale.
Ce qui, sur le terrain, ouvre des possibilités créatives très intéressantes. Ainsi, il est possible de capturer des détails de très petite taille avec une aisance assez déconcertante – d’autant que l’AF se montre très précis.
Butinerie – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 118 mm, f/4, 1/1000s, 160 ISO
La résolution de l’objectif étant particulièrement élevée, il est également possible de rogner très fortement dans l’image (à condition d’utiliser un boîtier au capteur très défini, comme celui de l’A7R IV/V ou de l’A7 IV). De quoi faciliter la photographie d’insectes, notamment.
100 %
Zoom 200 %
Verdâtre – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II avec SEL14TC – 280 mm, f/5,6, 1/160s, 2000 ISO
Mais Sony va encore plus loin, en permettant d’atteindre un rapport de grossissement maximal plus élevé grâce aux téléconvertisseurs SEL14TC (1,4x) et SEL20TC (2x).
Avec le téléconvertisseur 1,4x, on obtient ainsi un rapport de grossissement de 0,7x. Nous avons pu expérimenter cette configuration dans le cadre de ce test : les photos que nous avons pu capturer relèvent davantage de l’ordre de la proxiphotographie mais sont agréables à l’œil – bien que l’arrière-plan demeure assez présent.
Perles – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II avec SEL14TC – 150 mm, f/5,6, 1/125s, 1250 ISO
Chlorophylle – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II avec SEL14TC – 216 mm, f/5,6, 1/250s, 1000 ISO
En utilisant le téléconvertisseur 2x, on obtient par contre un rapport de grossissement 1:1 – digne d’une « vraie » optique Macro. Revers de la médaille, l’ouverture maximale passe à f/8. Pour autant, cette dose supplémentaire de polyvalence n’est pas pour nous déplaire, et permet à l’objectif d’ajouter une corde à son arc.
Autofocus du Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II
Cet objectif était également très attendu du côté de l’autofocus – son prédécesseur étant déjà particulièrement efficace. Heureusement, le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II offre une prestation tout simplement irréprochable.
D’une part, l’accroche du sujet est instantanée. Aucun pompage n’est à noter, aucune hésitation ne nous a fait rater notre photo. De ce point de vue, les performances des boîtiers et optiques Sony sont de premier ordre.
Un seul sabot au sol – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 84 mm, f/4,5, 1/800s, 100 ISO
D’autre part, l’objectif est totalement compatible avec les modes de reconnaissance et de suivi avancés du sujet (et de son œil). Au-delà de la photo de portrait, déjà évoquée ci-dessus, ce 70-200 est particulièrement pertinent pour les sports mécaniques – la mise au point étant faite avec précision sur le pare-brise du véhicule, même quand ce dernier se déplace à grande vitesse.
Départ en trombe pour cette belle Carrera GT – Sony A7R V, Sony FE 70-200mm f/4 Macro G OSS II – 143 mm, f/4, 1/320s, 100 ISO
Même chose du côté des photos de trains (ou d’avions), où l’objectif permet d’effectuer un suivi sans aucun déchet.
La BB17016 sur la Petite Ceinture aux Batignolles – Sony A7R V, Sony FE 70-200mm f/4 Macro G OSS II – 70 mm, f/4, 1/000s, 500 ISO
Enfin, les fans de photographie animalière seront aux anges. Les chiens et les chats étant parfaitement reconnus par le boîtier, la MAP est effectuée sur l’œil avec précision. De même, nous n’avons constaté aucun souci avec des sujets aux mouvements plus aléatoires.
Fripouille bucolique – Sony A7R V, Sony FE 70-200mm f/4 Macro G OSS II – 200 mm, f/6,3, 1/250s, 250 ISO
Globalement, l’autofocus du Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II se montre donc très performant, quelles que soient les conditions de prise de vue.
Oups – Sony A7R V, Sony FE 70-200mm f/4 Macro G OSS II – 200 mm, f/4, 1/1000s, 100 ISO
Stabilisation optique
Enfin, n’oublions pas les performances de la stabilisation . Naturellement, le système Optical Steady Shot de l’objectif peut être couplé à la stabilisation 5 axes des hybrides Sony plein format. Sur ce 70-200 mm, trois modes de stabilisation sont disponibles :
Mode 1 : standard ;
Mode 2 : déplacements panoramiques ;
Mode 3 : priorité au cadrage.
Comme sur le Sony FE 70-200 mm f/2,8 GM OSS II, la stabilisation dans le mode 3 est activée dès la visée en appuyant sur le déclencheur à mi-course. Il s’avère très pratique pour cadrer ses images, en photo comme en vidéo.
La Défense, joli bokeh – Sony A7R V, Sony FE 70-200mm f/4 Macro G OSS II – 161 mm, f/4, 1/30s, 12800 ISO
Sans grande surprise, les performances sur le terrain sont très bonnes, et notre tandem boîtier + objectif permet de capturer des photos à main levée sans difficulté, même en basse lumière. Ainsi, nous avons réussi à obtenir des clichés nets à 1/15s à 140 mm et à 1/13s à 200 mm.
Heure bleue géométrique – Sony A7R V, Sony FE 70-200mm f/4 Macro G OSS II – 140 mm, f/4, 1/15s, 2000 ISO
Face à la concurrence
Lancé à 2000 €, le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II adopte un tarif résolument haut de gamme. Il devient d’ailleurs le téléobjectif 70-200 mm f/4 le plus onéreux de sa catégorie. À ce petit jeu, il se permet même de dépasser le Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM (1799 €) et le Panasonic Lumix S Pro 70-200 mm f/4 OIS (1899 €).
Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VXD : lumineux, abordable et séduisant
Malgré la richesse du parc optique en monture E, peu de concurrents proposent un objectif analogue. Ainsi, Tamron a fait le choix de proposer une ouverture à f/2,8 autrement plus lumineuse – tout en réussissant à conserver un poids et un tarif très réduits. Et sur le terrain, le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VXD est une franche réussite, avec une très bonne qualité d’image.
Mais face à l’objectif de Sony, il se permet quelques petites concessions. Ainsi, son autofocus est un peu moins véloce. De même, il fait l’impasse sur la stabilisation optique. On notera cependant sa « botte secrète » : une distance minimale de MAP de 27 cm seulement en désactivant l’AF. Ce qui permet de s’adonner à la proxiphoto avec aisance.
Au final, ce téléobjectif signé Tamron offre un excellent rapport qualité-prix. Si vous ne faites pas énormément de photographie de sport ou d’action, il est un véritable must. Disponible à 1249 €, il complète à merveille des boîtiers comme les Sony A7 III et A7 IV.
Sony FE 70-200 mm f/4 G OSS : une 1e version toujours dans la course
Sigma n’ayant pas lancé de 70-200 mm pour les hybrides plein format, le seul « vrai » concurrent (pour la monture E) de ce nouveau télézoom Sony n’est autre… que son prédécesseur.
Certes, la première version de l’objectif a atteint les 10 ans – un âge canonique dans l’univers de la high tech. Cependant, il conserve plusieurs atouts dans sa manche : une excellente qualité d’image, un autofocus très réactif et une stabilisation très efficace. Par ailleurs, il conserve un encombrement constant, là où cette 2e version s’allonge en zoomant.
La 2e version est cependant plus avantageuse sur certains points : un gabarit plus réduit (à 70 mm), ainsi qu’un AF (encore) plus rapide. À ce titre, on notera qu’il est capable d’encaisser la rafale à 30 i/s d’un Sony A1, là où la 1e version est limitée à 15 i/s.
Pour autant, à l’heure du choix, le Sony FE 70-200 mm f/4 G OSS garde un avantage indéniable : celui du prix. Disponible à 1379 € (hors promo et ODR), il incarne aujourd’hui une excellente affaire. En occasion, on peut le trouver aux alentours de 860 € et devient encore plus séduisant.
Sony FE 70-200 mm f/2,8 GM OSS II : la perfection sinon rien
Si votre budget est (relativement) illimité, nous vous recommandons sans hésiter le Sony FE 70-200 mm f/2,8 GM OSS II. Certes, il se montre un peu plus long (20,6 cm vs 14,9 cm) et plus lourd (1118g vs 794 g).
Mais cet objectif est une réussite complète. Sa qualité d’image est tout simplement stratosphérique, avec un piqué dès la pleine ouverture et à toutes les focales. Sans oublier un bokeh d’une grande douceur, un AF ultra-rapide et une stabilisation très efficace.
Son tarif de 2999 € peut paraître prohibitif… mais il n’est finalement « que » 1000 € plus cher que la version ouvrant à f/4. Si vous recherchez la quintessence des téléobjectifs en monture E, il n’y a guère à hésiter.
Enfin, notez que la 1e version de cet objectif est toujours disponible. Si elle doit composer avec quelques défauts (un gabarit plus élevé, homogénéité en retrait à 200 mm, vignettage assez marqué).
Mais son tarif de 2299 € – soit à peine 300 € de plus que le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II a de quoi séduire. Si vous voulez rester chez Sony et profiter d’une ouverture à f/2,8, le Sony FE 70-200 mm f/2,8 GM OSS demeure pertinent.
À qui se destine le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II ?
Contrairement à une idée assez répandue, les téléobjectifs 70-200 mm sont remarquablement polyvalents. Ce n’est clairement pas un hasard s’ils sont à ce point plébiscités par les reporters, les photographes de sport, d’action, d’animalier ou d’événements.
À ce titre, le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II est particulièrement pertinent. Comme l’indique sa qualité d’image, ses performances AF (et son tarif…), ce téléobjectif vise les photographes et vidéastes ne voulant faire aucun compromis.
Suresnes-Mont-Valérien – Sony A7R V, Sony FE 70-200 mm f/4 G OSS II – 94 mm, f/4, 1/1600s, 200 ISO
Certes, son ouverture à f/4 est (évidemment) moins lumineuse que la version f/2,8 et est moins adaptée pour la séparation des plans. Cependant, il compense ce point grâce à son gabarit léger et compact. Malgré tout, certains pourraient regretter qu’il opte pour un encombrement variable… et que son tarif soit aussi élevé.
Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II : un très bon téléobjectif… malgré quelques (légers) défauts
A l’heure de conclure, on peut dire que le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II est une réussite. Venant se ranger aux côtés du Sony FE 20-70 mm f/4 G, ce 2e membre de la « nouvelle » trilogie des zooms ouvrant à f/4 s’avère compact, performant et équilibré.
En termes de qualité d’image, difficile de prendre ce téléobjectif en défaut. Au grand-angle comme à fond de zoom, la sensation de piqué est particulièrement élevée. La gestion des aberrations est excellente – même si l’on évitera de désactiver la correction auto des distorsions, tant ces dernières sont présentes. Du reste, l’autofocus offre une prestation de (très) haute volée, avec un suivi du sujet extrêmement efficace.
Sony A7R V – Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II – 86 mm, f/4,5, 1/800s, 100 ISO
Pour autant, Sony fait (à nouveau) payer très cher ses prestations. Ce qui rend quelques petits défauts assez difficiles à avaler. Ainsi, on pourrait lui reprocher un (petit) manque de douceur du flou d’arrière-plan. De même, on pourrait regretter qu’il ne soit pas aussi compact que certains de ses concurrents, malgré son encombrement variable.
Au final, ce téléobjectif zoom s’avère pertinente sur bien des points. Ainsi, il devrait répondre aux exigences des amateurs éclairés (et fortunés) ou des professionnels ne voulant faire aucune concession en termes de performances, mais qui se satisferont d’un objectif plus léger au prix d’une ouverture à « seulement » f/4.
Le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II est disponible à partir de fin juillet 2023 au tarif de 1999 € chez Digit-Photo, Miss Numérique, Digixo, Camara, Photo-Univers, IPLN et à la Fnac.
Jusqu’au 31 août 2023, Sony vous fait profiter d’une remise immédiate de 200 € pour l’achat simultané du téléobjectif Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II et d’un téléconvertisseur SEL14TC (1,4x) ou SEL20TC (2,0x).
Test Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS II : plus polyvalent, plus compact, plus cher
Fabrication / finitions
8.5
Points forts
Piqué très élevé, remarquable homogénéité
Excellente gestion des aberrations
Poids et encombrement réduits
Finitions exemplaires
Nombreuses commandes physiques
Autofocus ultra-rapide
Fonction macro intéressante
Compatible avec les téléconvertisseurs Sony x1,4 et x2
Points faibles
Encombrement variable
Flou d’arrière-plan un peu présent
Le plus cher des 70-200 mm f/4
Distorsions en coussinet prononcées si l’on désactive la correction auto
Pas de bague d’ouverture contrairement au 20-70 mm f/4 G
Infime baisse de piqué entre 90 et 130 mm
Source : https://phototrend.fr/2023/07/test-sony-fe-70-200-mm-f-4-macro-g-oss-ii/
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Date de Publication : 2023-07-12 16:00:00
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