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une enquête administrative ouverte après des violences sur des journalistes

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La préfecture de police de Paris a indiqué ce dimanche qu’une enquête administrative avait été ouverte après des violences sur des journalistes, en marge du rassemblement en mémoire d’Adama Traoré.

Une enquête administrative a été ouverte pour faire la lumière sur les violences commises par des policiers sur plusieurs journalistes qui couvraient samedi le rassemblement interdit en mémoire d’Adama Traoré à Paris, a indiqué dimanche à l’AFP la préfecture de police.

Les violences, dénoncées notamment par trois journalistes, Clément Lanot, Pierre Tremblay et Florian Poitout, ont eu lieu au moment où ils filmaient l’interpellation musclée de Youssouf Traoré, petit frère d’Adama, accusé d’avoir “porté un coup” à une commissaire de police.

“Une enquête administrative a été ouverte immédiatement, afin d’établir avec exactitude les circonstances des faits, concomitants à des interpellations que le préfet de police assume pleinement, les violences commises contre les forces de l’ordre, survenues en plus dans le contexte d’une manifestation interdite, étant intolérables”, a indiqué la PP.

Du matériel endommagé et des blessures

Florian Poitout, photographe pour l’agence de presse Abaca, a indiqué samedi soir sur Twitter qu’il saisirait “dans les prochaines heures” l’IGPN (Inspection générale de la police), pour porter plainte contre deux policiers.

Il précise dans un communiqué avoir été “projeté au sol et frappé par des policiers de la Brav-M”, une unité déjà mise en cause dans plusieurs affaires de violences policières. Il ajoute que son appareil photo a été endommagé après avoir été jeté à terre par un policier.

Sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on voit également Pierre Tremblay, journaliste pour le HuffPost, être violemment projeté au sol par un coup de bouclier d’un policier de la Brav-M alors qu’il s’approchait pour filmer l’interpellation de Youssouf Traoré. Sur son compte Twitter, il indique avoir une entorse au poignet et doit le garder immobilisé pendant trois semaines.

“La fatigue des forces de police n’excuse en rien ces violences répétées contre des journalistes. On ne passe pas ses nerfs sur des reporters (et pas plus des manifestants)”, a tweeté samedi le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire.

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Source : https://rmc.bfmtv.com/amp/actualites/police-justice/marche-interdite-une-enquete-administrative-ouverte-apres-des-violences-sur-des-journalistes_AN-202307090285.html

Auteur :

Date de Publication : 2023-07-09 16:22:47

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