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Dans les coulisses d’un tournage d'”Echappées belles” de France 5 en Aveyron, aux airs de Colorado

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Le Rougier de Camarès, Roquefort, Bozouls ou encore Rodez en décor pour une émission qui sera diffusée d’ici la fin de l’année.

Le Rougier de Camarès à cheval, un élevage de brebis, les caves de Roquefort, l’église orthodoxe russe de Sylvanès… Voilà pour le programme sud-aveyronnais du tournage d’“Echappées belles” en fin de semaine dernière.

Les jours précédents, l’équipe de télévision s’était arrêtée plus au nord à Rodez, au trou de Bozouls et à Bezonnes. C’est dans ce dernier village que l’animateur Jérôme Pitorin a eu un coup de cœur pour un couple, Alix et Antonin. Restaurateurs locavores, ils ne servent à leurs clients de la Table 42 que des produits en circuit ultra-court… 42 kilomètres alentour.

Avec comme décor le village de Bozouls, en haut de la falaise.

Avec comme décor le village de Bozouls, en haut de la falaise.
Frédéric Lombardi/Mairie de Bozouls

“Le parfait couteau suisse”

L’angle de l’émission spécial Aveyron (qui doit être diffusée d’ici la fin de l’année) tourne autour “de la jeune génération qui a envie de revenir au pays ou de s’installer ici”, résume Jérôme Pitorin. En Sud-Aveyron, c’est Laure Bernat qui leur a servi de guide. “Fille de la ville” qui ne rêvait que “de grands espaces”, cette Héraultaise s’est exilée en Aveyron pour l’amour des chevaux et de son mari Matthieu, lui même fils de l’ex-figure syndicale agricole et ancien maire de Camarès, Jacques Bernat.
Laure, pour l’équipe d’“Echappées belles”, c’était “le parfait couteau suisse”, avec plusieurs cordes à son arc, résume l’assistante de production Linda-Johanna Correa : elle est à la fois éleveuse de brebis laitières et cavalière émérite (championne de France en Techniques de randonnée équestre de compétition), à la tête d’un centre équestre.

“Transporté en Afrique ou au Colorado”

Jérôme Pitorin, la blague facile, se réjouissait d’être “transporté en Afrique ou au Colorado”, évoquant un “patchwork de couleurs” associant le rouge de terres bourrées d’oxyde de fer, le vert des arbres et le bleu du ciel. Un plaisir un brin entamé par un rhume carabiné : “C’est pas l’Aveyron qui m’a rendu malade, c’est la SNCF et la clim du train”.

Jérôme Pitorin, ravi de

Jérôme Pitorin, ravi de “ce patchwork de couleurs” du Rougier.
A. B

A 52 ans (qu’il fête ce vendredi 29 septembre), après treize années de présentation d’“Echappées belles” (en alternance principalement avec Sophie Jobillard et Ismaël Khelifa), il fait partie des “anciens” : les autres journalistes de l’équipe sont souvent jeunes et ne restent pas très longtemps sur l’émission. “Ils se font les dents avant d’aller travailler ailleurs”, résume Jérôme Pitorin. L’équipe de tournage est composée de six personnes : quatre (animateur compris) pour la plupart des reportages et deux autres personnes qui font les plans complémentaires pour les sujets sur lesquels l’équipe principale ne se déplace pas.

Munis de boîtiers hybrides photo-vidéo, ultra-légers et maniables, ils jonglent entre reportages, aléas météo et emploi du temps. “On devrait être à Bali en ce moment et on aurait dû être en Aveyron le mois prochain”, explique Linda-Johanna Correa. Un problème de visas a tout décalé. Le tournage en Aveyron a été précipité. Départ imminent pour Bali, ce mardi 3 octobre.

Laure Bernat et Jérôme Pitorin, sur la ferme de Camarès.

Laure Bernat et Jérôme Pitorin, sur la ferme de Camarès.
ARNAUD BOUCOMONT

Les impressions de tournage de l’éleveuse et cavalière Laure Bernat

L’éleveuse et cavalière Laure Bernat s’est patiemment pliée au jeu du tournage, à l’instar d’une parfaite comédienne, répétant des scènes au gré des raccords de production.

Il faut dire qu’elle était déjà rodée : elle avait participé ces dernières années à deux reportages pour TF1 et à une pub pour Roquefort Société. “L’équipe m’a mise à l’aise, ce n’était pas du tout prise de tête”, résumait Laure Bernat à l’issue du tournage. “Comme il y a beaucoup de prises à recommencer, c’est plus agréable quand ça se passe avec une équipe sympathique.”

Même si le montage condensera l’ensemble, Laure Bernat n’est pas inquiète quant au résultat final : “C’est une émission que je regarde régulièrement. Ils sont là pour mettre en valeur le territoire et les gens qu’ils rencontrent, ça nous permet de faire découvrir notre région et c’est une bonne expérience personnelle”.

Il a fallu adapter un peu le programme prévu : les randonnées à cheval dans le Rougier et vers la chapelle russe orthodoxe de Sylvanès ont été écourtées. “Il a fallu attendre que les nuages et les averses s’en aillent pour que ce soit raccord à l’image et pour protéger le matériel de tournage. On n’a pas fait le trajet entier par rapport à la balade que je propose d’habitude. J’ai avancé les chevaux avec le van.”

Autre aménagement de dernière minute : la flaune et le flan qu’avait préparés la belle-mère de Laure Bernat, et qui devaient être dégustés à l’image, ont dû être zappés. “C’est resté dans le frigo de la grange. On va les déguster nous !”

Source : https://www.midilibre.fr/2023/09/25/dans-les-coulisses-dun-tournage-dechappees-belles-de-france-5-en-aveyron-aux-airs-de-colorado-11471840.php

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Date de Publication : 2023-09-25 15:01:00

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