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Trois smartphones et un casque audio pour courir

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Voici des appareils mobiles capables de vous accompagner lors de toutes vos sorties outdoor et running, avec une qualité de sons et d’images impeccable.

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Apple iPhone 14 Pro Max

À partir de 1480 €

Vous le savez, nul besoin d’aller au bout du monde pour se retrouver dans une situation critique, voire dangereuse, en randonnée, trail ou durant toute autre activité outdoor et de ne pouvoir contacter les secours faute de connexion mobile. Nous l’avons constaté plusieurs fois, en pleine Forêt de Fontainebleau, en région parisienne, il y a des zones blanches, des endroits hors de portée du réseau d’un opérateur téléphonique. Que faire en cas d’accident ? 

La société Apple est le premier fabricant de smartphones à proposer une solution grand public pour joindre les services d’urgence par satellite. Et cette fonctionnalité est présente sur ses iPhone 14, iPhone 14 Pro et iPhone 14 Pro Max, le plus grand modèle, à écran 6,7’’, celui que nous avons testé ici. Le principe est le suivant : en l’absence de tout réseau (mobile ou Wifi), le smartphone va vous permettre d’envoyer un « SOS d’urgence », un message écrit d’appel au secours, en se connectant à un satellite. Le service est gratuit pendant deux ans au minimum, pour l’instant, depuis la date d’activation du smartphone. Sur le terrain, une fois que le smartphone a pu trouver un satellite, le système va vous poser textuellement quelques questions brèves pour décrire votre situation, par exemple vous demander la nature de l’accident. Et en plus du service de secours, vos contacts personnels d’urgence (choisis auparavant) vont recevoir un SMS les avertissant de votre accident. L’iPhone vous propose une simulation qui vous montre comment orienter le smartphone pour pointer le satellite. Un petit entraînement au cas où. Ce service est maintenant disponible dans plusieurs pays dont les États-Unis, le Canada, la France, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg, l’Irlande, l’Autriche, le Portugal, les Pays-Bas, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Autre fonctionnalité intégrée dans ses nouveaux smartphones et présente déjà sur sa montre, la détection d’accident. Après, par exemple, une chute ou un crash en voiture, si l’iPhone 14 ne détecte plus de mouvement, il peut appeler les secours et envoyer aussi un message à ses contacts d’urgence. D’année en année, nous le constatons, Apple s’occupe de notre santé (avec ses montres, ses iPhone, son service de Fitness) et même de notre sécurité. Rassurant ?

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Techniquement, là où cet iPhone Pro Max rassure, c’est dans la qualité de production des images. Le capteur principal de l’appareil photo, resté longtemps cantonné à 12 Mpx, là où ses concurrents Android avaient dépassé depuis des années les 20 mégapixels puis 40 mégapixels et même plus, est passé à un niveau supérieur : il est de 48 mégapixels maintenant. Alors, certes le nombre de pixels n’est pas forcément un gage de qualité, mais il permet une définition plus grande et surtout des agrandissements numériques si besoin. C’est le cas ici, puisque le zoom X2 est obtenu en utilisant le capteur principal. Et la qualité des photos avec ce zoom X2 est très bonne. Celle du capteur principal est remarquable, dans la restitution des détails mais aussi dans le contraste. L’optique qui sert de télé, le zoom optique X3, donne de bons résultats aussi. La relative faiblesse, et c’est souvent le lot pour la plupart des smartphones, vient de l’ultra grand angle (zoom X 0,5) : il y a une nette baisse du « piqué », dans la restitution des détails.

Côté vidéo, l’iPhone 14 Pro Max, comme avec les précédents modèles, reste une très bonne caméra, même en 4K à 60 images par seconde : c’est fluide, ça claque sans exagérer dans l’accentuation. Et la stabilisation est globalement bonne, même si elle reste cependant perfectible lorsque l’on court en filmant avec l’iPhone au bout du bras. Un des regrets que nous ferons à ce dernier iPhone, même s’il est très agréable et efficace d’utilisation en mode automatique : il ne propose toujours pas, contrairement à la plupart des smartphones Android, de modes photo et vidéo Pro. Qui permettent de régler manuellement la vitesse (temps de pose) et la sensibilité (IS0). Peut-être qu’Apple préfère laisser la main aux développeurs tiers d’applications (et prendre au passage une part des ventes lorsqu’elles sont payantes). Cependant, le fabricant propose un mode vidéo appelé « cinématique » en 4K 24 et 30 images/sec dans lequel il est possible de changer, numériquement, la profondeur de champ de l’objectif : ainsi peut-on plus ou moins flouter l’arrière-plan d’un visage tout proche de l’objectif.

Globalement, nous pensons que vous pourriez être très satisfait de la qualité des images de cette iPhone Pro Max et d’apprécier les photos et les vidéos sur son superbe et grand écran OLED. D’autant que ce smartphone a une bonne autonomie, couvrant facilement en général une bonne journée d’usage. Dans notre traditionnel test d’autonomie, la lecture en continu d’une vidéo avec la luminosité et le volume au maximum, des trois smartphones testés ici, c’est celui qui a été le plus endurant, soit 8h45, contre environ 7h30 pour le Crosscall Core-Z5 et 6h35 pour le Xiaomi 13 Pro.

Donc, cet iPhone 14 Pro Max a cet avantage pour les longues sorties (si vous n’êtes pas incommodé par sa taille). Et son beau design ne l’empêche pas d’être relativement solide. Sachez que l’iPhone 14 Pro Max a la norme IP 68. Avec une capacité d’aller sous 6 mètres d’eau pendant 30 minutes mais Apple ne garantit pas un usage dans l’eau salée. Cependant, l’iPhone 14 Pro Max bénéficie, comme les autres iPhone, d’un écosystème d’accessoires dont des coques de protection (parmi lesquels nous vous conseillons d’ailleurs, après tests, celles des marques Raptic et Catalyst) qui renforcement sa résistance aux chocs et à l’eau. C’est un très gros avantage des smartphones d’Apple. Mais dommage, et nous l’avons constaté plus d’une fois avec les précédents iPhone: filmer sous un soleil dégagé, dans la chaleur, et en particulier en 4K, est n’est pas possible longtemps car l’appareil chauffe vite, s’arrête et impose une pause. Pour l’instant, nous n’avons pas eu l’occasion de le tester dans cette situation sur le terrain. A surveiller donc si vous comptez beaucoup bouger sous le soleil. Autrement, l’iPhone 14 Pro Max est brillant de qualités.

On aime

► La grande qualité des images.
► La fonction d’envoi de message d’urgence par satellite.
► La détection d’accident.
► La grande qualité de fabrication.
► L’ergonomie du système d’exploitation.
► L’écosystème des applications et des accessoires.
► La relative bonne autonomie.

On aime moins

► Le prix.

► L’absence de réglages manuels dans l’appli photo/vidéo propriétaire.


À retrouver chez nos partenaires : 

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Crosscall Core-Z5

À partir de 800 €, avec 4 Go de RAM et 64 Go de stockage

Il y a certaines choses qui ne changent pas chez Crosscall, et c’est bien. La résistance et la qualité de fabrication de leurs smartphones, test après test, restent au rendez-vous. De modèle en modèle, la marque navigue entre téléphones spécialement dédiés aux activités outdoor et téléphones pensés d’abord pour le monde professionnel. 

Et c’est le cas de ce Core-Z5, destiné en priorité aux travailleurs évoluant dans des environnements habituellement ou ponctuellement difficiles, voire critiques, et devant compter donc sur un matériel fiable. Par exemple les secouristes, les pompiers, au-delà des forces de l’ordre et militaires. Ce Crosscall Core-Z5 est le premier appareil de la marque (enfin) compatible 5G. Certaines caractéristiques ou applications ont bien été intégrées et pensées pour faciliter le travail avec ce smartphone (et d’autres appareils de la marque), par exemple la fonction X-Space qui installe une interface de bureau sur un écran ou une tablette sur lequel est branché le Crosscall Core-Z5. Mais c’est bien les caractéristiques matérielles du dernier smartphone de Crosscall qui en font, une fois de plus, un smartphone intéressant aussi pour celles et ceux qui veulent aller voir et s’offrir (presque) tout ce que la nature offre d’activités, du rafting, à la randonnée ou le trail en territoires difficiles, en passant par l’alpinisme.

Labellisé IP 68, le Crosscall Core-Z5 dépasse le minimum imposée par cette norme. En effet, il dépasse les valeurs minimales de la norme (à savoir, résister à une immersion à plus d’un mètre sous l’eau pendant une demi-heure), avec une profondeur jusqu’à 2 m pendant deux heures, mais surtout il supporte l’eau salée ! Un milieu pour lequel la plupart des autres smartphones ne sont pas garantis, même ceux qui descendent plus bas, comme l’iPhone 14 Pro Max. Nous avons testé le Core-Z5 dans l’eau de mer, mais nous n’avons pas eu le temps d’éprouver sa résistance aux autres liquides mentionnés par le constructeur : huile de vidange et eau de piscine, entre autres.
Crosscall annonce que le Core-Z5 résiste aux chutes de 2 mètres sur des surfaces dures, ce qui est devenu banal avec les smartphones de la marque. Habitués, depuis des années, à constater cette résistance lors de nos tests, nous aurions pu nous épargner une nouvelle vérification. Mais nous avons finalement lâché le Crosscall Core-Z5 à cette hauteur de 2 m, écran dirigé vers le sol, un carrelage. Il est ressorti indemne même après cinq chute d’affilée. 

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En fait, l’une des choses qui nous séduisent le plus sur ce smartphone Crosscall Core-Z5, c’est son ergonomie, encore meilleure que celle de tous les autres smartphones de la marque, toutes gammes confondues ! Outre les deux boutons de volume et celui de l’allumage de l’appareil sur le côté droit, il y en a quatre autres, un au-dessus et les trois autres sur le côté gauche. Ils sont suffisamment larges pour être bien manipulés et le rôle de chacun est personnalisable : lancement de l’appareil photo, de la lampe, de l’appel aux secours, d’une appli, par exemple de type talkie-walkie, … Même avec de gros gants, la manipulation des boutons s’est révélée très efficace. Bravo ! C’est donc utile pour certains boulots mais aussi certaines activités de plein air, par exemple la prise de vue d’images avec des gants de ski.

L’autre point fort, caractéristique des smartphones Crosscall depuis plusieurs années, c’est évidement la connexion propriétaire X-Link. Celle-ci permet de lui associer, de lui attacher magnétiquement plusieurs types d’accessoires, par exemple une batterie supplémentaire, un lecteur de carte micro SD. Et grâce au X-Blocker, une pièce fournie dans la boîte qui permet de sécuriser d’avantage l’attache, le smartphone peut être fixé à d’autres accessoires compatibles X-Link, par exemple un support pour vélo (très pratique), pour moto, un brassard de running, … A noter l’orifice dans un coin du smartphone, utile pour y attacher éventuellement une dragonne.

Autre atout remarquable du Crosscall Core-Z5, c’est sa durée de garantie. Tenez-vous bien, elle est de cinq ans ! Même en ces temps de « green washing » fréquent chez les acteurs high-tech, cette durée de service est rare auprès des fabricants de smartphones. Sachez aussi que le Core-Z5 affiche un très bon indice de réparabilité. Et qu’il se démonte d’ailleurs facilement, s’il y a nécessité par exemple de remplacer la batterie (ce que le fabricant préfère quand même faire à votre place, afin de maintenir une bonne résistance). Nous n’avons pas eu de mal à retirer les nombreuses vis et à ouvrir le Core-Z5.

Nous avons failli critiquer la faible capacité de stockage du Core-Z5. Le modèle que nous testons depuis plusieurs mois n’est en effet pourvu que de 64 Go de capacité (et 4 Go de RAM). Entre temps, Crosscall a sorti une version ayant le double en quantité de stockage (et 6 Go pour la mémoire vive). C’est mieux sans être vraiment confortable. Surtout si on enregistre en 4K.

Car le Crosscall Core-Z5 filme, enfin, en 4K. C’est au moins cela de gagné. En ce qui concerne la photo, c’est sans doute l’un des points faibles du Core-Z5. Les photos sont très moyennes, leur qualité reste en retrait par rapport aux smartphones de milieu de gamme disponibles sur le marché. Nous ne sommes même pas certains que l’argument d’un besoin moindre en qualité photo pour les professionnels visés tienne la route. A moins que leur smartphone ne soit utilisé qu’exclusivement sur le lieu de leur travail, du chantier BTP au théâtre d’une opération de sécurité. Pour les adeptes d’outdoor, en particulier celles et ceux qui ont la chance d’évoluer dans de spectaculaires paysages, le Core-Z5 n’est pas le meilleur outil pour ramener de belles images. Mais au moins c’est un appareil fiable sur bien des terrains. 

On aime

► La résistance aux chocs.
► La résistance à l’immersion dans l’eau salée.
► L’ergonomie des boutons.
► La prise en main.
► La connexion X-Link et les nombreux accessoires associés.
► La réparabilité.
► La durée de la garantie.
► L’orifice pour l’attache d’une dragonne.

On aime moins

► La qualité en retrait de l’appareil photo.

Xiaomi 13 Pro

1300 €, avec 12 Go de RAM et 256 Go de stockage

Ce sont ses prétentions très élevées en prise de vue qui nous ont donné envie de tester ce téléphone haut de gamme Xiaomi 13 Pro. Et comme le fit le constructeur de smartphones Huawei du temps de sa superbe, Xiaomi s’est associé au même légendaire fabricant d’appareils photo Leica pour laisser le public imaginer la qualité des images de son photophone. 

A vrai dire, le nom de Leica ne nous a pas vraiment attirés, car, dans ces types de collaboration, il n’est pas évident de connaître l’apport effectif amené par la prestigieuse marque dans la conception ou la réalisation de l’appareil de prise de vue. Non, ce qui a suscité notre intérêt, c’est l’annonce de la présence d’un capteur principal d’une taille d’un pouce. Sachez que cette taille de capteur est celle présente dans les appareils photo numérique compacts dits « experts » (par exemple la série des Sony RX100). Ce Xiaomi 13 Pro est loin d’être le premier smartphone équipé d’un capteur aussi grand. Il a quelques prédécesseurs, comme le DMC-CM1 de Panasonic sorti il y a déjà environ… 10 ans. Mais il existe toujours peu de smartphones avec un capteur aussi grand. Le rapport entre les surfaces des capteurs de la plupart des smartphones et celles des photophones avec capteur de 1’’ peut être d’un demi ou un quart ! Plus la taille d’un capteur est grand et plus, théoriquement, le sujet photographié est reproduit avec plus de détails, de luminosité et se détache mieux de l’arrière plan. Théoriquement. Car rentrent en ligne de mire la qualité de l’optique placée à l’avant et aussi le traitement numérique fait du fichier brut en provenance de ce capteur.

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Le bloc optique à l’arrière du Xiaomi 13 Pro est impressionnant, comme chez le concurrent iPhone 14 Pro Max. Il regroupe l’optique principale, un grand angle situé devant le capteur d’un pouce et composé de 50 mégapixels. Le module comprend aussi les deux autres optiques, associés chacun à un capteur comptant aussi 50 Mpix mais de taille plus petite : il s’agit de l’ultra grand angle (X 0,6) et du télé (X 3,2). La qualité des photos produites avec ce trio est globalement de très grande qualité. Plus précisément, comme souvent, c’est l’ultra grand angle qui est le moins bon. La caméra principale (objectif+capteur+traitement) délivre les résultats de haut vol… mais comparables en termes de restitution des détails à ce que produit la caméra principale (de 48 Mpix) de l’iPhone 14 Pro Max. La différence principale provient de la colorimétrie, moins saturée ou moins chaude chez Apple. A comparer avec le module télé (zoom X3) de l’iPhone 14 Pro, la photo réalisée par le télé (zoom X 3,2) du Xiaomi 13 Pro est meilleure : la différence n’est pas grande mais elle se remarque. Les images en vidéo sont aussi de haut niveau, le Xiaomi pouvant, à la différence de l’iPhone, enregistrer jusqu’en 8K (à 30 images/sec). La stabilisation d’images est efficace lorsque l’on bouge uniquement la main (par exemple en faisant un panorama), mais ne l’est pas du tout quand on se déplace rapidement, par exemple en courant. Les résultats de la stabilisation d’image, quand on court, reste globalement moins convaincants qu’avec l’iPhone.

Nous avons beaucoup apprécié le mode vidéo pro. Qui permet, comme dans le mode photo pro, de prendre la main sur plusieurs réglages, par exemple la sensibilité (IS0), la vitesse d’obturation, la mise au point, … Dommage que l’interface, en particulier l’affichage peu clair en blanc des paramètres, ne soit pas des plus pratiques et agréables à utiliser.

Globalement, ce Xiaomi 13 Pro est capable de prendre de superbes images. Mais il est étonnant de constater que l’usage d’un capteur 1’’ ne fait pas une différence notable avec l’élite de la concurrence. Ainsi, mis à part peut-être pour le télé 3,2 X, ce smartphone haut de gamme de Xiaomi n’a pas surpassé dans ses qualités photo l’iPhone 14 Pro Max, équipé pourtant d’un capteur plus petit. Comme quoi, le traitement numérique qui révèle l’image est très important. Si seulement une mise à jour de son système d’exploitation pouvait rendre le Xiaomi 13 Pro encore meilleur en photo.

On aime

► La grande qualité des photos, en particulier celle du téléobjectif.
► Le mode vidéo pro.
► La qualité de fabrication.
► La recharge ultra rapide.

On aime moins

► L’interface des commandes en mode photo Pro.
► Le prix.


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Shokz OpenFit

200 €

Quoi de mieux, pour terminer le test de ces nouveaux écouteurs OpenFit de Shokz, qu’une course nocturne en ville, à une heure tardive ? Avant d’arriver aux bords de la rivière, il y a encore ces rues et notamment cette grande avenue à traverser. Malgré le port des écouteurs diffusant la musique, les quelques voitures qui vont et viennent restent audibles. Et arrivé au bord du cours d’eau, le calme des environs permet de diminuer le volume des écouteurs et de vraiment profiter de sa playlist. Quel plaisir ! Ce scénario possible (et vécu donc) est l’un de ceux qui rendent ces écouteurs intéressants : courir en musique tout en demeurant vigilant à divers bruits et alertes venus d’un véhicule ou d’autres personnes. Et cette fois, il ne s’agit pas d’écouteurs à conduction osseuse, dont Shokz est pourtant le leader. 

En effet, ces nouveaux écouteurs OpenFit sont basés sur une autre technologie et un autre type de design. D’abord, ce sont des tours d’oreilles, contrairement aux tours de cou des produits précédents de Shokz. Et ensuite, et surtout, il n’est plus question donc de faire passer le son vers la boîte crânienne via les deux petits palets vibrants posés entre la tempe et l’oreille : ici les ondes proviennent de mini haut-parleurs placés dans le pavillon sans être cependant introduits dans le canal auditif. D’où la possibilité d’entendre encore les sons environnants, bien mieux que dans le cas des écouteurs intras ordinaires qui obstruent le passage des sons.

Quand nous avons comparé en terme de qualité audio la précédente solution de Shokz, l’OpenRun Pro Mini (testé dans notre dernier dossier sur les écouteurs) avec ces OpenFit, la différence a été nette : ces derniers sont supérieurs ! En clarté et aussi en restitution des basses fréquences. Le son est d’ailleurs plutôt bon, même s’il est loin d’égaler d’autres intras classiques (ne serait-ce que les Sennheiser Sport True Wireless, bien moins chers). Nous avions craint que ces OpenFit ne tiennent pas en place et tombent facilement. Ils se sont révélés d’un très bon maintien pendant les sessions de course à pied ! Bravo ! L’extrémité opposée à chaque haut-parleur semble jouer le rôle de contrepoids.

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Le port des écouteurs est confortable. Avec ce plastique doux au contact et cette partie métallique qui cercle le haut-parleur et le micro, les OpenFit sont esthétiquement très réussis. Et ils reprennent aisément place dans leur boîtier de chargement en s’entrecroisant sans soucis, l’écouteur droit en-dessous de l’écouteur gauche ou inversement. 

Les OpenFit peuvent s’utiliser avec une application dédiée qui permet de personnaliser certaines fonctions. L’équalizer mais aussi le rôle de l’unique bouton sensitif situé au dos du mini haut-parleur. Ainsi, à l’aide d’une double tape et d’une tape suivi du maintien de l’appui, il est possible de régler le volume et le déroulé de la lecture des titres. Dommage, les combinaisons restent limitées : par exemple, il n’est pas possible d’avoir une configuration permettant en même temps le passage au morceau suivant et le passage au morceau précédent. Peut-être qu’une mise à jour le rendra possible… par exemple en attribuant une action à la tape unique, qui ne renvoie pour l’heure à rien. C’est d’ailleurs une mise à jour qui a rectifié ce qui était un inconvénient initial, l’absence de la connexion Bluetooth multipoint. Depuis, il est possible avec ces Shokz OpenFit de passer d’un smartphone à un deuxième appareil et cela sans couper la liaison sans fil au premier.

Les OpenFit sont labellisés IP 54, donc prévus pour résister à la transpiration et à la pluie (et aussi à la poussière). C’est le minimum maintenant pour des écouteurs pouvant être utilisés lors d’activités sportives.
Si vous voulez faire une sortie très longue, vous devriez pouvoir y arriver sans problème d’autonomie. Celle-ci est généralement d’au moins 5 heures par charge. Avec le boîtier, nous avons compté au total 5 décharges (incluant la dernière, la plus courte), soit environ 21h15. 

Globalement, nous avons énormément apprécié ces Shokz OpenFit lors de nos courses à pied. Même dans la durée, elles restent agréables d’utilisation. Et encore une fois meilleurs en qualité audio que l’OpenRun Pro Mini à conduction osseuse. Par contre préférez peut-être ce rival interne si vous voulez aller courir en restant aussi vigilant aux sons extérieurs et que vous souhaiter vraiment le maximum de maintien, par exemple pour une compétition de trail. En sachant que l’avantage supplémentaire des OpenFit reste leur usage plus adapté au quotidien, en dehors des sessions de sport. Ils sont plus habillés, plus chics.

On aime

► Leur solution de vigilance à l’environnement audio. 
► Le port très confortable.
► Le bon maintien.
► La qualité audio meilleure que l’induction osseuse.
► L’esthétique très réussie.
► L’ergonomie.

On aime moins

► Les possibilités réduites de personnalisation des boutons.

Source : https://www.widermag.com/news-trois-smartphones-casque-audio-courir

Auteur :

Date de Publication : 2023-10-20 09:00:00

Le droit d’auteur pour le contenu syndiqué appartient à la source liée.

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