ils sont à la recherche de la photo parfaite
Déclencher au bon moment. Trépieds, tabourets et couvre-chefs, les photographes de surf sont nombreux cette semaine à arpenter les plages de Lacanau. Si le Caraïbos Lacanau Pro est le paradis des rois de la glisse, il est aussi cette semaine celui des photographes, et ils sont nombreux. Qu’ils soient professionnels, amateurs…
Déclencher au bon moment. Trépieds, tabourets et couvre-chefs, les photographes de surf sont nombreux cette semaine à arpenter les plages de Lacanau. Si le Caraïbos Lacanau Pro est le paradis des rois de la glisse, il est aussi cette semaine celui des photographes, et ils sont nombreux. Qu’ils soient professionnels, amateurs ou simples curieux, chacun ses techniques et sa quête de la photo parfaite, ou presque.
Bien plantées dans le sable, les installations de Michelle et d’Henri ne passent pas inaperçues. « C’est un 600 millimètres avec un multiplicateur pour la portée », détaille fièrement cet enseignant à la retraite. Avec leurs deux énormes téléobjectifs, le couple est venu exprès depuis la Savoie pour la semaine de compétition. « Ça va être la huitième fois que l’on vient pour photographier les surfeurs ici. » Un œil bien ancré dans le viseur, le deuxième fermé et la tête un peu baissée, Henri scrute le moindre mouvement. Une vague, une figure, et le geste fatidique : le clic. « Tout est basé sur le mouvement. La lumière, il faut évidemment la maîtriser, mais le plus important, c’est l’exploit du compétiteur. »
Henri et Michelle sont équipés de téléobjectifs de 600 millimètres, rien ne leur échappe.
B. M.
Déclic du clic
Pour ce photographe amateur, la photo idéale, « c’est la photo en l’air. » « Il faut que l’on voit bien la vague et que la planche et le surfeur ne fassent qu’un. » Entre deux sets de compétition, le photographe vérifie ses séries d’images. Le niveau de détails est incroyable, les moindres gouttes d’eau ressortent sur son écran. Le secret de la bonne photo pour le couple ? « La patience ».
Dans les coulisses de l’événement, Clara Antonelli voit les choses différemment. Pas de photo parfaite, mais une « recherche des émotions ». L’avant performance, les regards, les soulagements. Les doutes aussi. Pour cette photographe canaulaise, le choix du matériel est tout vu. Un boîtier « bien solide », ce qu’il faut pour mettre les deux pieds dans le sable au plus proche des vagues.
Dans les détails
« Dans ce sport, il faut réussir à satisfaire le point de vue du photographe et celui du surfeur en même temps. » Et, à en croire cette photographe du club Big Mama Surf School de Lacanau, les attentes sont loin d’être les mêmes. « Les surfeurs veulent vraiment retrouver leurs exploits, leurs figures. Ça leur permet d’apprendre, de se voir en pratique. » Objectif 500 millimètres accroché au boîtier, Clara apprécie l’ambiance de ces rendez-vous. Le mode de vie des surfeurs, la détente, tout ces à côtés qui lui plaisent dans la photographie de surf.
Les pieds dans l’eau, au plus près des surfeurs.
B. M.
Avoir des retours de leurs pratiques, souvent en pleine action, beaucoup de surfeurs se tournent de plus en plus vers la vidéo. Certains photographes aussi, au grand dam des tenants de l’image fixe. Venu à Lacanau il y a trois ans depuis le Sri Lanka, Tharindu est un photographe amateur spécialisé dans le surf. Depuis peu, il a également ouvert une chaîne YouTube où il propose de nombreuses vidéos de la pratique. « C’est l’aspect technique qui prime. Je suis un grand passionné de surf et c’est ce que les gens recherchent aussi sur ma chaîne. J’essaye de capturer les meilleures performances. »
Source : https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/caraibos-lacanau-pro-ils-sont-a-la-recherche-de-la-photo-parfaite-16276972.php
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Date de Publication : 2023-08-15 17:21:02
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