puissance et polyvalence dans un boîtier APS-C discret
Lancé en juillet 2023, l‘Alpha 6700 (ou A6700) signe le grand retour de Sony sur le segment des hybrides APS-C orientés sport et action. Ce boîtier intègre un nouveau capteur de 26 Mpx, un autofocus boosté à l’IA, la vidéo 4K jusqu’à 120 fps et une ergonomie revisitée.
Quel niveau de performances pouvons-nous obtenir avec ce boîtier APS-C compact et prometteur ? Nos impressions lors de notre récente prise en main sont-elles confirmées ? Parvient-il à concurrencer efficacement le Canon EOS R7, vendu à un tarif relativement similaire ? Réponse dans notre test complet du Sony A6700.
Offre de lancement : jusqu’au 31 août 2023, profitez d’une remise immédiate de 250 € pour l’achat d’un Sony A6700 et d’une optique parmi une sélection. Plus d’informations en fin d’article.
Présentation du Sony A6700
Après s’être (largement) concentré sur ses gammes plein format puis son nouvel écosystème dédié au vlog, Sony revient enfin sur le terrain des hybrides APS-C avec sa gamme A6XXX, qu’elle semblait avoir quelque peu délaissé. En effet, ses boîtiers les plus « récents », les Sony A6100 et A6600, remontaient à… 2019. Une éternité dans le petit monde de la tech.
Or, en 4 ans, bien des choses ont évolué. Outre l’irruption du Covid, qui a conduit bon nombre de personnes à (re)découvrir leur passion pour la photo, les nouveautés technologiques se sont succédées à un rythme effréné. Ainsi, chez Sony, les boîtiers se montrent toujours plus réactifs et performants – tant en photo qu’en vidéo.
Et la concurrence s’est largement développée. L’écosystème APS-C en monture X de Fujifilm fait preuve d’une remarquable maturité. La monture Z rencontre avec le Nikon Z fc un indéniable succès. Mais surtout, Canon a accompli un véritable exploit, passant de 0 à 4 hybrides APS-C en monture RF en un an seulement.
Aussi, le Sony A6700 rencontre sur sa route le Canon EOS R7. Les deux boîtiers visent en effet la même cible : celles des amateurs (très) éclairés, fans de photographie de sport et d’animalier. Pour autant, Sony et Canon adoptent deux directions très différentes.
En effet, l’EOS R7 adopte un look de mini-reflex, rappelant ainsi les reflex Canon EOS 7D Mark I et II. De son côté, l’A6700 reprend les codes esthétiques de son prédécesseur, l’A6600, en le mariant aux boîtiers compacts Sony les plus récents (et plus spécifiquement les Sony A7c et ZV-E1).
À gauche, le Sony A7c ; à droite, le Sony A6700.
Il vise également à intégrer les dernières innovations de la marque – et ainsi à offrir le meilleur rapport performance / compacité / prix. Nouveau capteur de 26 Mpx stabilisé sur 5 axes, double-processeur Bionz XR, puce dédiée à l’IA et modes de mise au point intelligents hérités du Sony A7R V, vidéo 4K à 100 fps… Le Sony A6700 est un véritable concentré de technologies.
Voici les caractéristiques détaillées du Sony A6700, comparées à celles de son prédécesseur A6600 et du Canon EOS R7 :
Sony 6700Sony A6600Canon EOS R7
CapteurCMOS BSI 26 MpxCMOS 24 MpxCMOS APS-C 32,5 Mpx
Filtre passe-basNonNonOui
Processeur2 x Bionz XRBionz XDigic X
MontureEERF
Viseur électroniqueOLED, 0,39 pouces, 2,36 millions de points, grossissement 1,07x, dégagement oculaire 22 mmOLED, 0,39 pouces, 2,36 millions de points, grossissement 1,07x, dégagement oculaire 23 mmOLED, 0,39 pouce, 2,69 millions de points, grossissement 1,15x, dégagement oculaire 22 mm
Écran LCDTactile, orientable, 3 pouces, 1,03 million de pointsTactile, inclinable, 3 pouces, 921 000 pointsTactile, orientable, 3 pouces, 1,62 million de points
AutofocusAF hybride assisté par IAAF hybride 4D FocusDual Pixel AF II
Nombre de points AF759 (photo), 495 (vidéo)4255915 (photo), 4823 (vidéo)
Couverture AF93 %84 %100 % (Auto), 100 x 90 % (manuel
Détection et suivi automatiqueHumains (tête, œil), Animaux (chiens, chats, oiseaux), Véhicules (voitures, motos)Humains (tête, œil), Animaux (chiens, chats)Humains (tête, œil), Animaux (chiens, chats, oiseaux), Véhicules (voitures, motos)
Plage AFDe -3 à 20 ILDe -2 à 20 ILDe -5 à 20 IL
Sensibilité100 à 32 000 ISO (extensible de 50 à 102 400 ISO)100 à 32 000 ISO (extensible de 50 à 102 400 ISO)100 à 32 000 ISO (extensible à 51 200 ISO)
Rafale (obturateur mécanique)11 i/s avec suivi AE/AF11 i/s avec suivi AE/AF15 i/s avec suivi AE/AF
Rafale (obturateur électronique)11 i/s avec suivi AE/AF11 i/s avec suivi AE/AF30 i/s avec suivi AE/AF
Obturation30s – 1/4000s (mécanique) – 30s à 1/18000s (électronique)30s – 1/4000s (mécanique et électronique)30s – 1/8000s (mécanique) – 1/16000s (électronique)
Stabilisation et gain maximal théoriqueOui, 5 stopsOui, 5 stopsOui, 7 stops
Vidéo4K jusqu’à 120 fps4K jusqu’à 30 fps, Full HD jusqu’à 120 fps4K jusqu’à 60 i/s, Full HD jusqu’à 120 i/s (sans crop)
Profils colorimétriques vidéoS-Log 3, S-CinetoneS-Log 2 et 3, S-CinetoneC-LOG 3
Stockage1 x SD UHS-II1 x SD UHS-II2x SD UHS-II
Connectivité sans-filWifi 2,4 et 5 Ghz, Bluetooth 4.2 Low EnergyWifi 2,4 Ghz, Bluetooth 4.1Wifi 2,4 Ghz, Bluetooth 4.2 Low Energy
BatterieNP-FZ100NP-FZ100LP-E6NH
Rechargement par port USBOuiOuiOui
Tropicalisationrésistant à l’eau et à la poussièrerésistant à l’eau et à la poussièreRésistant à l’eau et à la poussière
Dimensions122,0 x 69,0 x 75,1 mm120,0 x 66,9 x 69,3 mm132,0 x 90,4 x 91,7 mm
Poids493 g (avec batterie et carte mémoire)503 g (avec batterie et carte mémoire)612 g (avec batterie et carte mémoire)
Prix de lancement1699,00 €1599,00 €1499,00 €
Bonne pêche – Sony A6700 – Sony E 16-55 mm f/2,8 G – 24 mm, f/11, 1/400s, 100 ISO
Ergonomie : il s’améliore… mais reste perfectible !
Nous sommes déjà revenus en détails sur le design du Sony A6700 dans notre prise en main, publiée lors de la sortie de ce boîtier. En résumé : l’A6700 reprend le gabarit compact de son aîné, et le mixe avec celui des Sony A7c et ZV-E1.
Poignée plus creusée et nouvelle molette photo/vidéo/S&Q
Au rayon des points positifs, mentionnons la poignée beaucoup plus creusée que par le passé, ainsi que le petit repose-pouce sur la face arrière. La prise en main est ainsi beaucoup plus rassurante que par le passé – même en randonnée, même sur un terrain accidenté. D’une manière générale, on apprécie la légèreté de l’A6700, qui ne pèse que 503 g (avec batterie et carte mémoire). Il se glisse donc facilement dans son sac photo.
Le bouton AF-ON fait également son apparition. Il est assez saillant et tombe parfaitement sous le pouce. Et surtout, Sony a eu la bonne idée d’ajouter une roue crantée supplémentaire à l’avant de la poignée. Actionnable facilement à l’index, elle vient seconder la roue « principale » située tout à gauche. Sans oublier la roue de la croix de direction à l’arrière.
Bouton AF-ON et molette supplémentaire sur la poignée : deux détails très appréciables !
A l’arrière, une nouvelle molette photo/vidéo/S&Q fait son apparition. Elle prend place sous la roue de sélection des modes et s’avère très facilement accessible. Pour qui alterne souvent entre photo et vidéo, cet aspect ergonomique est très bien pensé. Sans oublier le bouton d’enregistrement vidéo qui fait (enfin) son apparition sur la tranche supérieure.
Mentionnons aussi l’arrivée de la nouvelle structure de menus, mais aussi la nouvelle interface tactile inspirée de celle du ZV-E1. Les principales options de prise de vue sont ainsi facilement accessibles.
On notera également la présence d’un grand écran de 3 pouces monté sur rotule. Un vrai progrès par rapport à l’A6600 qui disposait d’un écran uniquement inclinable, peu pratique notamment en vlog ou autoportrait. De ce point de vue, Sony n’a rien à envier à ses concurrents.
Viseur étriqué et absence de joystick : à ce niveau de prix, c’est dommage
En revanche, certains points restent nettement perfectibles. Ainsi, le viseur électronique est particulièrement étriqué. Composé d’une dalle OLED de 0,39 pouce, comptant 2,36 millions de points (avec grossissement 1,07x et dégagement oculaire 22 mm), il n’offre pas vraiment un confort optimal.
Pire encore, si l’on opte pour la fréquence de 120 Hz, la définition est divisée par 2 et l’affichage est pixellisé. Par ailleurs, Sony continue de placer ce viseur tout à gauche du boîtier : un petit côté rangefinder, on aime (ou pas).
De même, l’absence de joystick est regrettable, surtout pour cette gamme. Certes, l’AF du boîtier se montre très performant (voir plus loin) ; mais pour des sujets spécifiques (en macro par exemple, ou pour certains sports), un joystick aurait été bien pratique.
Sur cette scène, l’AF voulait absolument faire la MAP sur les branches au 1er plan. Un joystick aurait été bien pratique pour positionner le collimateur sur le phare… Si le sujet avait été en mouvement, il aurait fui depuis longtemps !
Un boîtier trop ramassé ?
Et, d’une manière plus globale, le boîtier paraît toujours très (voire trop) ramassé. Ainsi, même si vous n’avez pas de grandes mains, l’auriculaire a tendance à glisser sous le boîtier, du fait de sa faible hauteur. Le bouton menu est assez excentré et oblige à une certaine gymnastique du pouce. La compacité du boîtier amène d’ailleurs certains compromis regrettables, comme l’unique slot pour cartes SD.
Autre étrangeté : le mini-levier de la couronne d’allumage/extension du boîtier est trop tournée vers la droite. Ce qui oblige, là aussi, à faire un crochet de l’index, qui a donc tendance à glisser sur le bord de la poignée. Sony nous avait clairement habitué à mieux.
Avec certains optiques assez lourdes (comme les zooms Sony E 16-55 mm f/2,8 G ou Sony E 70-350 mm 70-350 mm f/4,5-6,3 G OSS), le tandem est déséquilibré vers l’avant. En revanche, cette critique s’efface avec les objectifs plus compacts, comme le zoom Sony E PZ 16-50 mm f/3,5-5,6 OSS, qui est d’ailleurs fourni en kit avec le boîtier.
En termes d’ergonomie, le Sony A6700 nous laisse donc une impression partagée. Le boîtier est agréable à utiliser au quotidien, notamment grâce à sa poignée très creusée et rassurante et à son grand écran sur rotule. Cependant, on aurait apprécié un design un peu moins anguleux, un viseur moins étriqué (et plus défini) – et surtout un double-slot pour carte SD.
Performances et qualité d’image du Sony A6700
Jusque récemment, les photographes étaient confrontés à un choix difficile, entre qualité d’image et compacité. Mais depuis quelques temps, ce dilemme tend à s’estomper. D’une part, parce que l’offre en boîtiers full frame compacts se développe. D’autre part, car la qualité d’image des hybrides APS-C est en nette hausse. Un point que nous avions déjà constaté avec l’excellent Fujifilm X-H2S.
Disons-le sans hésiter : le Sony A6700 nous a surpris par sa qualité d’image. La restitution des couleurs – et surtout le niveau de détails des clichés – sont excellents. Et on apprécie la vitesse et la précision de l’autofocus. De ce point de vue, Sony livre une prestation de très haut niveau.
Bordeaux, place de la Bourse, perspective décentrée – Sony A6700 – Sony E 16-55 mm f/2,8 G – 28 mm, f/6,3, 4s, 250 ISO
À l’heure bleue – Sony A6700- Sony E 16-55 mm f/2,8 G – 32 mm, f/9, 4s, 100 ISO
Vers la Rhune – Sony A6700 – Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS – 211 mm, f/6,3, 1/400s, 200 ISO
Notez que nous avons eu la chance d’utiliser le Sony A6700 avec un large panel d’objectifs en monture E. Ainsi, nous avons employé l’excellente focale fixe Sony E 15 mm f/1,4 G, le zoom Sony E 16-55 mm f/2,8 G ainsi que le téléobjectif à longue portée Sony E 70-350 mm f/4,5-6,3 G OSS.
N’hésitez pas à cliquer sur les photos présentes dans ce test pour les afficher en qualité supérieure.
Un nouveau capteur rétroéclairé de 26 Mpx
Le Sony A6700 inaugure un nouveau capteur de 26 Mpx. Soit la plus haute définition jamais offerte par Sony sur un capteur APS-C. Ce capteur est de type « rétroéclairé » (BSI). En revanche, il n’est pas « empilé » (stacked) : en APS-C, seul le Fujifilm X-H2S exploite cette technologie.
Chaque cliché mesure 6192 x 4128 pixels. Un fichier RAW pèse entre 27 et 35 Mo – ce qui reste assez raisonnable. Enfin, notez que le capteur est stabilisé sur 5 axes, avec un gain maximal de 5 stops – comme son prédécesseur, l’A6600. Un point que nous étudierons un peu plus loin.
Très compact, le Sony A6700 réussit à intégrer un mécanisme de stabilisation du capteur.
Sur le terrain, ce nouveau capteur est très pertinent. D’une part, sa définition plus élevée permet de rogner assez fortement dans l’image. Un point qu’apprécieront notamment les photographes de sport ou d’animalier, notamment. Pour autant, le Canon EOS R7 et les Fujifilm X-T5 et X-H2 font mieux, avec respectivement 32 Mpx et 40 Mpx.
Malgré un rognage prononcé (200 %), l’image de droite conserve un bon niveau de détails.
Par ailleurs, le phénomène du rolling shutter, est très bien maîtrisé – grâce à la vitesse de lecture élevée de ce nouveau capteur Sony. Ainsi, un mouvement en panning particulièrement rapide est nécessaire pour que les lignes verticales s’inclinent (un peu). Les vidéastes devraient particulièrement apprécier. De ce point de vue, le Sony A6700 bat à plate couture bon nombre de ses concurrents.
Qualité d’image : une restitution des couleurs et des détails exemplaire !
La qualité d’image était déjà très élevée sur le Sony A6600, sorti en 2019. Pourtant, le constructeur réussit à progresser encore davantage. Le nouveau tandem capteur + processeur ainsi que les optiques de la série G n’y sont sans doute pas pour rien. Et le résultat est sans appel : le Sony A6700 est certainement l’un des boîtiers APS-C offrant la meilleure qualité d’image.
D’une part, la sensation de piqué est extrêmement présente. Chaque image fourmille de détails, permettant de valoriser chaque sujet, de jour comme de nuit.
Rocher piquant piqué – Sony A6700 – Sony E 16-55 mm f/2,8 G – 35 mm, f/3,5, 1/1600s, 100 ISO
D’autre part, la restitution des couleurs est particulièrement soignée. On retrouve avec plaisir la colorimétrie un peu plus chaude (et plus naturelle) que propose Sony depuis l’A7 IV. Aucune dérive des couleurs, aucune teinte bleutée dans les ombres ne sont à déplorer.
Regard sur la baie – Sony A6700 – Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS – 95 mm, f/5,6, 1/320s, 100 ISO
En photographie de rue, en voyage ou au bord d’un terrain, le Sony A6700 est très plaisant. Ce qui vient confirmer l’impression que nous avions eue lors de notre prise en main juste avant la sortie de ce boîtier.
Saint Jean de Luz, carte postale – Sony A6700 – Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS – 198 mm, f/6,3, 1/400s, 160 ISO
Le nouveau capteur de Sony offre également une bonne dynamique. Sur le terrain, le boîtier offre une très bonne gestion des grands écarts de luminosité. Et les RAW (14 bits) offrent une latitude de retouche très confortable. Ainsi, la quantité de détails récupérable en basse lumière est assez impressionnante – même si l’opération génère pas mal de bruit numérique.
Bordeaux, 14 juillet- Sony A6700 – Sony E 16-55 mm f/2,8 G – 19 mm, f/5, 2,5s, 100 ISO
De même, il est possible de récupérer une assez grande quantité d’information dans les hautes lumières – même si nous avons parfois rencontré quelques difficultés à rattraper les zones surexposées. Pour autant, Sony joue ici sa partition sans fausse note.
Lorsque c’est cramé, c’est cramé ! La preuve avec ce reflet du coucher du soleil sur le sable. Un point qui se vérifie avec bon nombre de boîtiers, cela dit. Sony A6700 – Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS – 350 mm, f/8, 1/400s, 100 ISO
Notez enfin que Sony ne propose pas le RAW non-compressé sur ce boîtier. Ainsi, il permet « seulement » de capturer des images en RAW compressé sans perte (format ARW 4.0, 14 bits) et en RAW compressé (avec perte). Sans oublier l’incontournable format JPEG et le HEIF (10 bits). Ce dernier format étant un bon compromis entre taille de fichier réduite et une certaine latitude de retouche.
Montée en ISO : le Sony A6700, à l’aise en basse lumière
La plage de sensibilité native s’étend de 100 à 32 000 ISO. Elle peut être étendue de 50 à 102 400 ISO – comme son prédécesseur, soit dit en passant. Et sur le terrain ? Les résultats sont (heureusement) très satisfaisants pour un boîtier APS-C.
CIboure m’était contée – Sony A6700 – Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS – 92 mm, f/5, 1/25s, 12 800 ISO
Le bruit fait son apparition aux alentours de 2 000 ISO et devient un peu plus présent aux alentours de 4 000 ISO. Cela dit, il reste globalement très discret et facile à corriger au post-traitement. Il atteint ensuite une sorte de plateau jusqu’à 8 000 ISO, et devient plus marqué à 12 800 ISO.
4000 ISO
8000 ISO
12 800 ISO
Montée en ISO Sony A6700
C’est davantage à l’extrémité de la plage ISO native, à partir de 20 000 ISO, que les choses deviennent plus compliquées. La baisse de détails est assez visible, avec certaines zones qui paraissent « gommées ». La qualité d’image régresse nettement. Un point à garder en tête si vous capturez des photos de sport en intérieur, car certaines optiques (comme notre téléobjectif Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS) ne sont pas spécialement lumineuses à fond de zoom…
20 000 ISO
25 600 ISO
32 000 ISO
40 000 ISO
Hautes sensibilité ISO Sony A6700
Enfin, à partir de 51 200 ISO, les images sont très difficilement exploitables. En effet, le bruit de chrominance devient particulièrement visible. L’utilisation de la sensibilité maximale reste à réserver en cas « d’urgence », si vous avez besoin d’utiliser une vitesse d’obturation assez rapide (1/200 s ou plus) en très basse lumière.
51 200 ISO
64 000 ISO
80 000 ISO
102 400 ISO
Très hautes sensibilités ISO Sony A6700
Autofocus du Sony A6700 : une mini-révolution
L’autofocus est sans doute l’un des points où le Sony A6700 évolue le plus par rapport à son prédécesseur. Côté technique, le boîtier dispose d’un AF « hybride » (corrélation de phase + détection de contraste). On dénombre 759 points à détection de phase (contre 425 sur l’A6600), couvrant 93 % de l’image (contre 84 % sur l’A6600). Par ailleurs, l’autofocus est (un peu) plus sensible en basse lumière, atteignant -3 EV.
Mais surtout, l’A6700 devient le 3e boîtier de Sony à miser sur le système de mise au point assistée par le Deep Learning – aux côtés des A7R V et ZV-E1. Un mécanisme intelligent permis par la nouvelle puce dédiée à l’IA, qui prend place aux côtés du double-processeur Bionz XR.
Ainsi, le boîtier est capable de reconnaître le nez, les yeux, les oreilles, le cou, les épaules, les coudes, les poignets, les hanches, les genoux et les chevilles des humains. Ainsi, il est en mesure d’identifier beaucoup plus rapidement l’œil du sujet – y compris en cas de situation « complexe » (chapeau, masque, lunettes de soleil, etc.).
De même, le système est capable d’anticiper la position de l’œil, ce qui rend l’AF beaucoup plus performant lorsque le sujet est en mouvement, à grande distance ou en contre-jour. En clair, l’A6700 est un vrai régal pour les photographes de portrait ou de sport, le visage et l’œil du sujet étant détecté très rapidement.
Hugo – Sony A6700, Sony E 16-55 mm f/2,8 G – 55 mm, f/2,8, 1/640s, 1000 ISO
En plus des humains, le boîtier est doté de modes dédiés à la détection et au suivi de la tête des chiens, des chats, des oiseaux et des insectes. Et les résultats sont particulièrement bons. Si l’animal est assez près, l’appareil détecte même son œil. Un point que nous avions déjà beaucoup apprécié sur le Fujifilm X-H2S et sur le Canon EOS R7, et qui devrait ravir les amateurs de photographie animalière.
Mini-sphynx – Sony A6700 – Sony E 16-55 mm f/2,8 G – 55 mm, f/2,8, 1/400s, 100 ISO
L’envol – Sony A6700 – Sony E 16-55 mm f/2,8 G – 49 mm, f/4,5, 1/1250 ISO, 100 ISO
Encerclé – Sony A6700 – Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS – 350 mm, f/6,3, 1/500s, 400 ISO
Enfin, la détection et le suivi des véhicules (auto/moto, trains, avions et hélicoptères) fonctionne particulièrement bien. Comme sur les boîtiers concurrents, la mise au point s’effectue sur le pare-brise de la machine.
L’AF se montre très efficace, même avec des véhicules se déplaçant à grande vitesse. Nous avons cependant noté qu’en mode « véhicules », l’AF a beaucoup de mal avec les motos et les vélos. Dans ce cas de figure, mieux vaut utiliser le mode dédié aux humains.
Route dorée – Sony A6700 – Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS – 299 mm, f/7,1, 1/500s, 200 ISO
Guéthary – Sony A6700 – Sony E 16-55 mm f/2,8 G – 53 mm, f/3,2, 1/400s, 100 ISO
Héligendarme – Sony A6700 – Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS – 350 mm, f/6,3, 1/1000s, 100 ISO
L’autofocus est également très efficace en (très) basse lumière – bien que la sensibilité AF descende à « seulement » -3 IL, indique Sony. Au cours de notre test, nous avons capturé un nombre assez élevé de photos de nuit et nous n’avons jamais rencontré de vrai souci à l’autofocus.
Rush nocturne – Sony A6700 – Sony E 16-55 mm f/2,8 G – 55 mm, f/7,1, 1/15s, 4000 ISO
Seule « vraie » bizarrerie : nous avons observé un petit nombre de « faux positifs » pendant notre test, l’IA voyant un œil (ou un visage)… là où il n’y en avait aucun (sur un rocher, par exemple). Pour autant, ceci n’a pas entaché les très bonnes performances de cet autofocus.
Rafale à 11 i/s seulement… et buffer assez chiche
On peut le dire : la rafale et le buffer sont les 2 points où l’A6700 évolue le moins par rapport à son prédécesseur. La cadence de déclenchement maximale est de 11 i/s, avec l’obturateur mécanique ou électronique. Une égalité de traitement très pratique, puisqu’on ne « perd » pas en vitesse en optant pour la rafale mécanique.
Pour autant, cette rafale est assez frustrante, notamment en photo de sport. Car elle ne permet pas de décomposer avec finesse les mouvements d’un sportif – la raquette d’un tennisman, la batte d’un joueur de baseball, la frappe d’un footballer ou autre.
Lors d’une partie de pelote basque (grand gant), le geste du pelotari est très rapide. Malheureusement, la rafale à 11 i/s ne permet pas de décomposer le mouvement avec suffisamment de souplesse.
Les fans de photo d’action seront donc un peu déçus. D’autant que Sony ne compense même pas avec un buffer très généreux. Le constructeur promet un maximum 1000 clichés d’affilée… mais en JPEG. Et seulement 23 images en RAW (compressé sans perte), et 18 photos en RAW compressé sans perte + JPEG.
Sur le terrain, le boîtier se met ainsi à ralentir très fortement après 12 à 15 photos RAW (!), capture 2 ou 3 photos supplémentaires… puis s’arrête. Et ce, malgré l’emploi de plusieurs cartes UHS-II ! De ce point de vue, la déception est grande. Seule solution : ralentir la vitesse de la rafale… ou opter pour le RAW compressé – qui dégrade légèrement la qualité d’image. Heureusement, le buffer se vide rapidement sur la carte, permettant de recommencer la capture d’une rafale au bout d’une seconde à peine.
Cette rafale à 11 i/s – et la capacité assez réduite du buffer – sont d’autant plus frustrantes que la concurrence se permet aujourd’hui d’aller beaucoup plus loin. Là où Sony s’est « contenté » de faire un copier-coller de l’A6600, le Canon EOS R7 propose aujourd’hui une rafale à 30 i/s (!) – certes bridé par un buffer riquiqui.
Et que dire du Fujifilm X-H2S, (beaucoup) plus cher mais dont la rafale à 40 i/s quasi-illimité est largement plus adaptée à un usage sportif intensif…
Par ailleurs, Sony ne propose pas de mode de « pré-prise de vue », qui garde en mémoire les images 1/2s avant l’appui sur le déclencheur. Une fonction pourtant bien pratique – que nous avions appréciée sur les EOS R7 et X-H2S, là encore.
L’A6700 tente de compenser en proposant bon nombre d’options de bracketing de l’exposition, de la mise au point ou de plage dynamique optimisée (DRO). Un intervallomètre est également de la partie, ce que les fans de timelapses apprécieront.
Enfin, un mot au sujet du bruit de l’obturateur mécanique. Au déclenchement, ce dernier produit un « clic » assez sec – et assez bruyant. De quoi nous rappeler un certain… Sony A7 III.
Une stabilisation 5 axes efficace
Comme son prédécesseur, le Sony A6700 profite d’un capteur stabilisé sur 5 axes (IBIS). Avec les objectifs compatibles, le boîtier propose la double-stabilisation capteur + optique pour encore plus d’efficacité. Notez que dans ce cas de figure, il n’est pas possible de désactiver la stabilisation capteur lorsque celle de l’objectif est activée – ce qui est finalement assez logique.
Saint-Jean de Luz, le port – Sony A6700 – Sony E 16-55 mm f/2,8 G – 32 mm, f/2,8, 1/10s, 640 ISO
Sony indique un gain maximal de 5 stops. Sur le terrain, le boîtier offre une très bonne prestation et accompagnera fidèlement les fans de photos en basse lumière. Nous avons ainsi réussi à capturer des photos nettes à main levée à 1/10s avec un objectif non-stabilisé (16-55 mm f/2,8, voir photo-ci-dessus) et jusqu’à 1/10s… à 320 mm avec notre téléobjectif stabilisé (70-350 mm).
Fenêtre-mystère – Sony A6700 – Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS – 321 mm, f/6,3, 1/10s, 6400 ISO
Ces performances sont tout à fait honorables. Mais là encore, la concurrence fait un peu mieux, avec 1/2s à main levée avec le X-H2S. A ce petit jeu, OM System (ex-Olympus) met cependant tout le monde d’accord avec un record à 4s à main levée sur l’OM-5 !
Des progrès considérables en vidéo
Si la rafale de l’A6700 est un peu décevante, le boîtier se rattrape (très) nettement en vidéo. De quoi accompagner de manière optimale les photographes désirant ajouter une corde à leur arc. Comme indiqué plus haut, la partie photo et la partie vidéo sont totalement séparés. Pour passer d’un mode à l’autre, il suffit d’utiliser la petite roue crantée placée sous la roue PASM.
La petite molette photo / vidéo / S&Q (short and quick) : une excellente idée !
Côté technique, l’A6700 emprunte beaucoup à la caméra Sony FX30 – ce qui devrait séduire bon nombre de vidéastes. Ainsi, l’A6700 est le 1er boîtier APS-C grand public à offrir l’oversampling. Le flux est capturé en 6K, afin d’offrir des rushs en 4K de meilleure qualité – et ce jusqu’à 60 fps.
Sur le terrain, le boîtier est capable de livrer de très belles séquences en 4K 60 fps en 4:2:2 10 bits– avec un crop 1,1x très réduit. L’autofocus est redoutablement efficace, avec une détection et un suivi du sujet très précis. La stabilisation, même en mode Standard, est efficace. Néanmoins, avec un téléobjectif, la stabilisation « lutte » pour compenser les mouvements parasites de l’utilisateur et le résultat n’est pas parfaitement fluide.
Pour aller plus loin, on peut activer le mode « Active », qui impose un léger crop supplémentaire (1,4x environ). Du reste, comme en photo, la qualité d’image est très élevée, avec une impeccable restitution des couleurs et des contrastes. Et on apprécie beaucoup l’absence de rolling shutter.
Mais surtout, le boîtier est capable de filmer en 4K jusqu’à 120 fps en 4:2:0 10 bits, en mode S&Q (effet de ralenti appliqué sur le fichier vidéo) comme en mode vidéo « normal » (effet réglable à l’envi en post-production, voir vidéo ci-dessous).
De quoi ravir les amateurs de slow motion, là où bon nombre de boîtiers concurrents (comme l’EOS R7…) plafonnent à la Full HD. Seuls petits regrets : le crop est un peu plus prononcé (1,5x) et la qualité d’image est un peu moins bonne en basse lumière – vu que l’oversampling est limité à la 4K 60p.
Pour autant, ce mode est particulièrement pertinent, tant il rend accessible cette fonction jusqu’ici réservée aux caméras cinéma plus complexes et onéreuses. Vous pouvez aussi filmer en Full HD jusqu’en 240p (en mode S&Q uniquement).
Par ailleurs, l’A6700 offre une profusion d’options pour les vidéastes. On retrouve les modes S-Log 3 pour profiter des joies du color grading. Ainsi que le mode S-Cinetone, qui offre un meilleur rendu des tons de peau. On profite aussi de la compensation automatique du focus breathing avec les objectifs compatibles, ainsi que la fonction « focus map » qui facilite grandement la mise au point manuelle.
Le mode « Focus Map », vu ici sur le Sony A7 IV
Sans oublier le mode Auto Framing, qui applique un crop dans l’image et garde en permanence le sujet dans le champ, sans avoir à opérer la caméra. Pratique pour l’enregistrement d’une interview ou d’une conférence sans opérateur.
Enfin, la durée d’enregistrement est uniquement limitée par votre carte mémoire, l’autonomie de la batterie… ou par la surchauffe du boîtier. Et de ce point de vue, l’A6700 s’en sort plutôt bien, permettant de filmer pendant de longues périodes sous un soleil estival sans broncher. Notez que 2 seuils sont proposés (normal et élevé) pour retarder le moment fatidique où l’enregistrement est stoppé par le boîtier.
Avec son écran orientable, le Sony A6700 saura répondre aux besoins des vloggers.
Au final, l’A6700 est sans doute l’un des boîtiers les plus généreux en fonctionnalités et en modes de prise de vue en vidéo. Et l’on sent clairement que Sony a déployé beaucoup d’efforts sur partie vidéo de ce boîtier. De quoi ravir les vloggers et les vidéastes de tout niveau… mais peut-être aussi frustrer quelques photographes, qui auraient apprécié quelques évolutions supplémentaires en photo !
Autonomie du Sony A6700
Le Sony A6700 a le bon goût d’utiliser la batterie NP-FZ100. Concrètement, si vous possédez un hybride Sony récent (APS-C ou plein format) comme l’A6600, l’A7 III, l’A7 IV… vous pourrez réutiliser vos batteries sans problème.
D’après son constructeur, le boîtier peut encaisser jusqu’à 550 vues (avec le viseur) ou 570 vues (avec l’écran LCD). Des valeurs qui se vérifient « dans la vraie vie ». Lors d’une journée-type, avec une majorité de photos et des vidéos en 4K 50p, nous avons réussi à capturer plus de 455 photos. On notera aussi que la rafale a un impact assez faible sur la batterie. En revanche, prudence si vous faites beaucoup de photos en pose longue.
Le boîtier peut être alimenté ou rechargé via le port USB-C. Malheureusement, le boîtier n’est fourni avec aucun accessoire pour la recharge : ni chargeur, ni câble, ni adaptateur mural ! Un point que Sony justifie par ses engagements environnementaux… mais que certains pourraient avoir du mal à avaler. D’autant que le boîtier requiert un câble certifié Power Delivery ainsi qu’un adapateur secteur suffisamment puissant.
Connectivité filaire et sans-fil
Le Sony A6700 reprend à l’identique la connectique du couple A7c / ZV-E1 – pour le meilleur comme pour le pire, pourrait-on ajouter. Côté pile, on retrouve un port USB-C et un port micro-HDMI. Les vidéastes n’ont pas été oubliés, avec une prise micro et une prise casque.
Malheureusement, l’A6700 se contente d’un unique emplacement pour carte SD. Ce qui, à ce niveau de prix, est difficile à accepter. On se consolera avec la compatibilité UHS-II, indispensable pour tirer parti des modes vidéo proposés par le boîtier. En revanche, la prise télécommande est portée disparue.
Sony mise beaucoup sur la connectivité sans-fil, le boîtier étant compatible Wi-Fi (2,4 et 5 GHz) et Bluetooth 4.2. Mais surtout, il inaugure la « nouvelle » application Creator’s App (iOS et Android). Dévoilée en février 2023, elle doit faire office de passerelle entre le boîtier et l’écosystème Cloud de Sony.
Malheureusement, tout ne s’est pas très bien passé lors de notre test. D’une part, l’appairage fut assez laborieux, notre iPhone et le boîtier ayant mis environ plusieurs minutes à s’apprivoiser mutuellement. D’autre part, la liaison a été assez instable, avec des déconnexions intempestives assez gênantes (au milieu d’un feux d’artifice, par exemple).
Sony Creator’s App, la nouvelle appli pour iPhone et Android de Sony
De même, s’il vous vient l’idée de verrouiller votre téléphone pour le mettre en poche pendant 5 secondes, la connexion avec le boîtier est interrompue, ce qui oblige à perdre à nouveau 30s pour la rétablir. Enfin, si le nombre d’options modifiables à distance est assez impressionnant, l’interface est un peu austère, rappelant ainsi celle des smartphones Xperia.
Espérons que Sony réussira à résoudre rapidement ces « légers soucis » de connectivité sans-fil…
À qui se destine le Sony A6700 ?
Comme son prédécesseur, le Sony A6700 se destine aux amateurs éclairés voulant profiter d’un boîtier très polyvalent. Et, plus spécifiquement, celles et ceux à la recherche du meilleur compromis entre qualité d’image, réactivité et compacité. Et de ce point de vue, l’A6700 est très séduisant. Car il sait se glisser facilement dans n’importe quel sac à dos et est capable de livrer de superbes photos, de jour comme de nuit.
Starburst, mon amour – Sony A6700 – Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS – 25 mm, f/11, 6s, 250 ISO
Il pourra également s’adresser aux amateurs de photographie de sports, de véhicules, et d’animalier, où son autofocus fait des merveilles. En revanche, on reste assez perplexes devant sa rafale à seulement 11 i/s (en obturation mécanique et électronique), qui fait pâle figure face à la concurrence.
JCA – Sony A6700 – Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS – 350 mm, f/6,3, 1/800s, 100 ISO
Mais surtout, le Sony A6700 fera de l’œil aux vidéastes. Reprenant plusieurs ingrédients de la caméra FX30, il est capable de filmer jusqu’en 4K à 120 fps et propose un très grand nombre d’options très pratiques. D’autant que la qualité d’image est là aussi très élevée, et l’AF toujours très efficace.
Last but not least, la richesse du parc optique en monture E le destine aussi à celles et ceux possédant déjà un boîtier Sony. La possibilité de tirer pleinement parti de vos optiques APS-C ou plein format est assurément un plus. Et l’A6700 fera un excellent compagnon à un boîtier comme les Sony A7 III, A7 IV ou A9 II.
Saint-Marie de Bayonne – Sony A6700 – Sony E 16-55 mm f/2,8 G – 16 mm, f/7,1, 1/30s, 5000 ISO
Bilan du Sony A6700
Décidément, le Sony A6700 est un appareil étrange. Au premier abord, il serait aisé de le dénigrer pour sa rafale à « seulement » 11 i/s, ou son design anguleux. Pourtant, cet hybride joue une partition certes très sobre, mais d’une grande efficacité.
Sans tambour ni trompette, Sony livre un boîtier APS-C extrêmement maîtrisé, dont la qualité d’image n’a pas grand-chose à envier à un Sony A7 IV (plein format), qu’il vient compléter à merveille. Les images sont extrêmement détaillées. Le rendu des couleurs est un vrai régal. La montée en ISO est très satisfaisante – les images étant pleinement exploitables jusqu’à 25600 ISO.
Vers l’horizon – Sony A6700 – Sony E 70-350mm F4.5-6.3 G OSS – 350 mm, f/6,3, 1/500s, 1600 ISO
De même, il profite un autofocus dopé au deep learning qui offre une accroche et un suivi du sujet de très haute volée. Enfin, ses nombreuses options vidéo sont d’une grande pertinence, à l’instar de la 4K 120 fps.
Malgré tout, il doit justifier un tarif assez élevé – d’autant que la concurrence est particulièrement féroce. À ce titre, certaines omissions sont regrettables, comme l’unique slot SD, le viseur étriqué ou l’absence de joystick. Et il manque d’une petite touche de folie, qui permette réellement à ce boîtier de se différencier face à Canon ou Fujifilm.
Mais à l’heure du choix, le Sony A6700 offre une remarquable polyvalence, en photo comme en vidéo. Le parc optique en monture Sony E est toujours le plus étendu du monde des hybrides. Mais surtout, il offre sans doute la qualité d’image la plus élevée de sa catégorie. Et il est finalement assez difficile de ne pas céder devant le charme de cet hybride APS-C compact et complet.
Le Sony A6700 est disponible au tarif de 1699 € nu. Il est aussi proposé en kit avec l’objectif Sony E PZ 16-50 mm f/3,5-5,6 OSS au tarif de 1799 €, et avec le zoom polyvalent Sony E 18-135 mm f/3,5-5,6 G OSSau tarif de 2099 €.
Vous pouvez le retrouver chez Digit-Photo, Miss Numérique, Digixo, Camara, Photo-Univers, IPLN et à la Fnac.
Offre de lancement : profitez d’une remise immédiate allant jusqu’à 250 € pour l’achat d’un Sony A6700 et d’une optique parmi une sélection. Cette offre est valable dès maintenant et jusqu’au 31 août 2023.
Test Sony A6700 : puissance et polyvalence dans un boîtier APS-C discret
Fabrication / finitions
8.5
Efficacité de l’autofocus
9
Points forts
Excellente qualité d’image, en photo comme en vidéo
Mode vidéo complet et pertinent
Stabilisation efficace
Léger et compact
Interface tactile très travaillée, écran monté sur rotule
Ergonomie améliorée : poignée plus creusée, 3 roues de réglages, bouton AF-ON
Parc optique très fourni
Points faibles
Un seul slot SD (UHS-II)
Viseur étriqué
Design un peu anguleux
Rafale à 11 i/s et buffer un peu juste
Pas de chargeur ni de câble fournis
Source : https://phototrend.fr/2023/08/test-sony-a6700-hybride-aps-c/
Auteur :
Date de Publication : 2023-08-03 07:14:00
Le droit d’auteur pour le contenu syndiqué appartient à la source liée.