« Le HuffPost » condamne les violences subies par les journalistes en marge de la marche à Paris
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VIOLENCES POLICIÈRES – Scandaleuses et inacceptables. Voilà comment qualifier les violences subies par des journalistes de la part de policiers de la Brav-M, en marge du rassemblement qui s’est tenu ce samedi à Paris pour Adama Traoré. Pierre Tremblay, journaliste vidéaste au HuffPost qui travaillait sur place, s’est notamment pris un coup de bouclier et a violemment chuté au sol, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous. Il en ressort avec un poignet blessé.
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D’autres journalistes ont également subi des coups, comme vous pouvez le voir dans notre reportage visible en tête d’article, et vu leur matériel en partie détruit en raison de ces violences policières. Nous leur adressons notre soutien total.
Ces scènes de violence contre la presse ont eu lieu contre des reporters qui filmaient et documentaient les événements près de la place de la République, en marge de la marche en mémoire d’Adama Traoré, mort en 2016 lors d’une arrestation par des gendarmes. Ce rassemblement était interdit, ce qui n’a pas empêché des députés et des centaines de personnes de venir exprimer une émotion légitime contre les violences policières, dans le contexte que l’on sait.
L’organisatrice de la manifestation, Assa Traoré, est désormais sous le coup d’une procédure judiciaire pour « organisation d’une manifestation non déclarée », et son frère, Youssouf Traoré, a été arrêté pour des violences sur personne dépositaire de l’autorité publique commises place de la République.
Mais les journalistes devraient, pouvoir couvrir de tels événements, et rendre compte du comportement des autorités, sans crainte de se prendre eux-mêmes des coups de la part de policiers. Ceci alors qu’ils sont pleinement identifiables comme reporters, avec des appareils photo et des caméras qui ne sont pas là pour agresser, mais pour rendre compte des faits. « La police et la gendarmerie n’ont pas le droit d’interdire des manifestants et des passants de filmer des scènes de violence, ni de confisquer du matériel », rappelle à juste titre Amnesty International. Alors que ce n’est pas la première fois que des membres de la Brav-M agressent des journalistes, il est plus que temps que cessent de telles pratiques, indignes du respect du droit à l’information en France.
Michaël Szadkowski, directeur de la rédaction du HuffPost
Arnaud Aubron, directeur général du HuffPost
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Source : https://www.huffingtonpost.fr/le-huffpost/article/adama-traore-le-huffpost-condamne-les-violences-subies-par-les-journalistes-en-marge-de-la-marche-a-paris_220393.html
Auteur :
Date de Publication : 2023-07-08 19:21:53
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